Chambre de la guerrière Erwana

Après avoir saluer Pat, Erwana se rendit à l'Aile Est , comme le lui avait indiqué Pat et demanda à un serviteur du chateau qui lui assigna une chambre dans les appartements de dames. Elle donna au serviteur deux écus pour sa gentillesse et elle entra dans sa chambre qui, contrairement à ce qu,elle avait pensé, était luxeuse et bien décorée.
La jeune femme mis ses armes dans un coin, et pris soin de placer une dague finement aiguissée près de son lit au cas où quelqu,un essayerait d'entre par infraction.

On est jamais trop prudent se dit-elle

Après s'être installée confortablement dans sa chambre, Erwana alla prendre un bon bain chaud pour se relaxer.
Elle se dévêtit, entra dans l'eau bien chaude et ferma les yeux pour méditer calmement.
Puis, lorsqu'elle eut terminée, elle enfila une chemise de nuit d'un blanc immaculé, et elle frotta sa blessure à l'épaule avec un onguent , fabriqué avec des herbes médicinales.
Elle peigna ses beaux cheveux dorés , puis sortit sur le balcon de sa chambre pour prendre l'air un peu.
Une légère brise vint caresser la peau de la jeune femme ce qui la fit traisallir.
Elle rentra et décida d,aller se coucher, pensa que le lendemain, peut-être aurait-elle encore à faire ces preuves pour qu'elle puisse un jour confronter le chevalier Lancelot, celui que tout le monde disait invincible.
Elle fit le vide de son esprit et tenta aussi bien que mal dormir, mais elle n'en fut pas capable.
Elle soupira longuement et enfila de nouveau sa tunique prit soin de cacher une dague dans sa ceinture et sortit se promener un peu .

Après que le Seingneur Mordred lui ai ordonné de retourner à ses appartements et de n'en sortir jusqu'à nouvelle ordre, Erwana se rendit immédiatement à sa chambre ne voulant pas s'attirer plus de problème, puisqu'elle était certaine qu'elle avait déjà. Elle ne voulait pas non plus attirer de problèmes à qui que ce soit d'autre.

Prochaine fois je serait meiux de ne pas me mêler de se qui ne me regarde pas, ca vaudra mieux pour moi pensa-t-elle

Ayant entendu les faibles coups donnés à sa porte, Erwana, par son instint ce méfiait un peu.
" Qui pourrait venir à cette heure" se demanda la jeune guerrière.

Laissant sa méfiance de côté, elle alla ouvrir et apercu Dame Ophélia qui tenait une lettre dans ses mains et qui avait toujours l'air aussi pâle.

Que puis-je pour vous chère Dame ?

Ophélia fut surprise de constater que cette femme avait si peu de manière. Elle, fille de comte (certe d'une autre conté mais...) et veuve d'un autre, méritait beaucoup plus d'éloge!
Mais enfin... qu'importait? Sire Laurent l'avait prévenu de ce comportement étrange.

Ophélia planta son regard d'émeraude, d'ordinaire si difficle à soutenir, dans celui de la féroce guerrière. En cette soirée, il était calme et posé, quoi qu'on y lisit une très grande peine.
Elle avait pleuré et elle en avait encore toute les marques.
Ses lèvres s'entrouvirent et les mots qui se formèrent traversèrent le temps et l'espace pour parvenir à Erwanna. Ils étaient empreint de lassitude.

- Sire Laurent m'envoi vous portez ce message...

Erwana prit la lettre que lui tendait Dame Ophélia et fut extremement surprise de savoir qu,elle venait de Sir Laurent. Elle sourit à Dame Ophélia.

Excusez mes manières, vous laissez sur le seuil de la porte n'est pas très courtois de ma part, voulez-vous entrer et discuter un peu?

Erwana se demanda bien pourquoi Sir laurent lui envoyait une lettre. Que pouvait-elle contenir? Des menaces? Des excuses? Peu importe ce que c'était, la jeune guerrière décida de remettre à plus tard la lecture de cette lettre.

- Oh...

Ophélia ne répondit guère à ses manières devenues courtoises, bien que l'envie lui en prit. Elle devait s'en tenir au plan initial... Mais cette femme connaissait Mordred, lui avait également dit Sire Laurent. Et Mordred était... en fin. Qu'importait? Elle allait savourer sous peu sa vengeance!
Mais pouvait-elle faire d'avantage? Le faire souffrir comme il l'avait fait? Très certainement! Et cette demoiselle allait lui petre grandement utile!
Qu'était donc devenue cette pâle nymphe à la chevelure de feu? Une véritable diablesse, assoifée de faire justice!

Après ses pensées, elle parvint à sourire. Et elle rougit... mauvaise chrétienne va! Tu brûleras en enfer! se dit-elle, au plus profond d'elle-même, à son propre égard.

- Oh... cela serait agréable. Mais je ne désirais point vous déranger!

Vous ne me dérangez point ma chère,répondit la jeune femme.

Elle l'invita donc à s'asseoir et lui servit une coupe de vin.

Dites moi, je ne connais pas beaucoup de personne ici, cela fait longtemps que vous êtes ici ? Et si je ne m'abuse, on m'a dit que vous étiez la fille d'un comte, de quel conté exactement?

Erwana se servit aussi une coupe de vin et regarda la lettre qu'elle avait posée sur une autre table , puis reporta les yeux sur la pâle Ophélia.

Dites moi , est ce que Sir Laurent vous a dit exactement ce que contenait cette lettre? Car le seul fait de savoir qu'elle provient de lui cela me mets en garde

Ophélia prit place sur une chaise et accepta de bon coeur la coupe que lui tendait Erwanna.

- Oh! Des banalités... Mais si vous le désirez, vous ne m'offusquerez pas en la lisant sur le champs. Je sais ce qu'est l'attente, et elle est parfois... terrible... à supporter... Lisez... lisez...

(je te l'envoi par mp :p!)

Erwana ne se le fit pas dire deux fois et l,envie lui brûlait les doigts. Elle alla predre la lettre et la lu au complet. Lorsque,elle eu fini, elle fut pétrifiée. Les mots restaient enfouis au fond de sa gorge. Elle déposa la lettre, tremblante et de nombreux scénarios jouèrent dans sa tête. Elle ne pouvais pas témoigner, elle était certaines que les informations qu,elle débiterais serait engendrée par la menace. Elle reprit son calme et posa sur Dmae Ophélia un regard serein qui ne laissait pas paraître sa crainte.

Rien de vraiment grave.... mentit la jeune guerrière.

Ophélia considéra longuement la jeune demoiselle. La prenait-elle pour une sotte?
Elle prit un air sévère, mais compatissante.

- Êtes-vous certaine de cela, Dame Erwanna?

Erwana regarda Dame Ophélia et se sentit très anxieuse, ce qui n'était pas son habitude.

Oui répondit Erwana en tripotant le parchemin dans ses mains. Sir Laurent me présente quelques excuses de facon très courtoise et....et...et c'est tout.

un sourire incertains s'afficha sur les lèvres de la jeune femme , mais elle tenta de ralentir les batements de son coeur , qui battait très fort dans sa poitrine .

Il ne sert à rien de me mentir. Je sais ce que contient la lettre. Je suis un ami de Sire Laurent.
''Ami'' est ici un mot lourd de sens. Car je n'appel pas ''ami'' le premier venu, qui ose s'adresser à moi.
Je nomme ''ami'' celui qui me considère et qui m'estime.
Je ne suis pas sotte, Erwana. Peut-être ne suis-je pas moi-même a certains moments... je ne suis pas folle non plus.
Vous me peiné d'ainsi agir.
Je ne crois plus que cet entretient vaille la peine.
J'aurais été honoré de vous aider.

Elle se leva, lentement et se dirigea vers la sorie, les larmes aux yeux.

Oh pathétique humanité... déplorable amour... qu'ai-je à faire en ce monde?

Dame Ophélia avait vu juste. Erwana mentait .

Attendez!...
Si vous savez ce que contient cette lettre , alors je vous en supplie aider moi. Je ne témoignerai jamais contre dame Élizabeth, ni en faveur de sir Lancelot. Je ne ments pas bien je le sait. Vous savez surement les intentions de Sir Laurent et vous pouvez m'aider j'en suis sûre. Ne croyez pas Sir Laurent , je suis certaine qu'il vous manipule , tout comme il a l'intention de me manipuler. À ses yeux vous n'êtes qu'un objet de manipulation, tôt ou tard il se lassera de vous. tenta désespérement de lui faire comprendre Erwana. Ne vous laissez pas avoir par cet homme.

Ophélia se tourna brusquement vers Erwana, en proie à un terrible chagrin qui se déversait sur son visage si parfait.

Oh! Ma chère! Comment pouvez-vous insinuer cela? Oh! Non que non! Je dois partir, laissez-moi... je promet de revenir... mais de grace, ne me regardez pas dans cet état!

Je suis sûre que vous n'êtes qu'un pion pour ce Sir laurent, voyez comment il se donne des airs arrogants. répondit-elle Si vous voulez le servir, soit! mais il ne réussira pas à me faire parler contre dame Élizabeth et surtout pas en faveur de Lancelot

Ophélia lui sourit tendrement, malgré son chagrin.

Si votre coeur vous porte jusqu'à la chapelle, j'y serait toute la nuit.
Reposez-vous et relisez maintes fois cette lettre.
Vous y découvrirez bien plus que vous ne le croyez!

Puis elle s'en retourna et sortit.

Après avoir allimenté la cheminé de sa chambre avec le vieux grimoire de la princesse Elizabeth -voir le topic apparts d'Elie-, Talbot se dirigea vers les appartements d'Erwana, avec la ferme intention de faire appliquer les directives du Prince ...

Arrivé devant la porte de la guerrière, le conseiller de Mordred prit une certaine contenance et frappa...
Puis héla la jeune femme à travers la fine porte en bois :


Damoiselle Erwana ?! ...
Etes vous là ?! ...
C'est moi ! ... Seigneur Talbot ...
Je doit vous parler et cela sans délais ! ...

Le ton de l'orcanien était plus que pressent ...

Lorsqu'Erwana entendit frapper à sa porte , elle se précipita pour aller ouvrir.

Seigneur Talbot, entrez je vous prie l'invita la jeune femme. Je dois absolument voir le Seigneur Mordred , j'ai recu une lettre venant de Sir laurent et bien des choses m'inquiètes....

Il...il veut que...que je témoigne contre Dame Élizabeth
Je..je ne peux faire cela...

Erwana tendit à Talbot la lettre et referma la porte après qu'il soit entrer

Talbot salua Erwana et lut attentivement la missive ...
Après avoir esquissé une moue de dédain, puis hoché la tête, il répondit :

Ce fiéfé coquin essaie de faire pression sur vous afin d'atteindre le Prince et surtout son altesse Elizabeth ...
L'affaire est donc entendu ...
Le seigneur Mordred ordonne que vous et la suivante Anna soit conduites au manoir de Morgause, ou vous y resterez jusqu'à nouvel ordre ...
Le prince prétendra vous avoir envoyées dans un couvent ( hj : ou cloitre) en Orcanie, et soumis aux pires des privations en signe d'expiation ...

Soyez prêtes toutes les deux à partir dès demain à l'aube ! ...
Le sergent Roach, que vous connaissez, vous escortera, aidé d'un garde ...

Nous, nous nous chargerons comme il ce doit de ce triste sire de Laurent ...

Considérez tout de même, ma chère, la faute qui fut la votre et les conséquences de ce geste ! ...

Avez vous des questions ?! ...

Talbot fixait Erwana avec une certaine sévérité dans le regard, mais ne semblait pas vouloir l'accabler ...

Suis-je vraiment obligée de partir au monoir du prince Mordred? Je n'ai aucunement envie de fuir , même si Sit Laurent me confère des menaces répondit la jeune guerriere

Erwana se mit à faire les cents pas devant l'orcanien et s'arrêta devant lui et le fixa dans les yeux.

Si ca ne cause pas de problèmes je crois que je peux regler le différent que j'ai avec Sir laurent seule dit-elle

Elle se remit à faire les cents pas et prit sa tête dans ses mains

Non de dieu que je suis folle!!

Talbot regarda Erwana droit dans les yeux, et dit, sans s'énerver mais d'une voix ferme :


C'est un ordre ! ....
Un ordre du Prince ! ...
Vous devez obeir et de plus, ceci est dans votre intérêt ! ...
Si vous restez ici, on vous enfermera et vous risquez d'être exposé au piloris ! ...
Vous n'avez pas le choix ! ...
Soyez prêtes, vous et Anna, à partir dès demain à l'aube, Roach et le soldat vous attendrons sur la place principale, prêt du puit ! ...

Bien compris ?! ...
Alors reposez vous et demain ne perdez pas de temps, il faut que vous partiez au plus vite ! ...



Sur ce, Talbot salua de nouveau Erwana et sortit de ses appartements ...