Confessionnal (pour qui veut)

Lancelot ne vit rien dans les paroles de Laureline qui put offenser Dieu. Il faut reconnaître qu'il n'était pas la personne la plus qualifiés sur ce très haut sujet, lui même était un demi celte et si sa foi était sincère, elle était trop simple pour en faire un efficace chasseur de blasphème.
Ses spécialités c'était : la bravoure, la guerre, les tournois, l'orgueil, la vanité et, cela se verra dans quelques heures dans sa chambre, le gigottage de la langue. [Hj : c'est pas moi qui l'ai dit, c'est Elwyl ]
On ne peut être incollable sur tout, même lorsqu'on est Lancelot...

Il répondit donc le plus naturellement du monde :

Lancelot : "Oui vous avez raison madame : Dieu seul le sait. Espérons qu'il guide le capitaine Geoffroy à partager ce savoir..."

Il tendit son bras à Dame Laureline, l'invitant pour la durée du chemin à placer sa douce main sur son bras replié, au niveau de l'articulation de son coude .

[Hj: la où une dame met sa main lorqu'elle se promène en compagnie d'un homme quoi ]

Il lui sourit avec gentillesse.

Lancelot : "Allons y madame. Faites moi la grâce de me guider à votre chambre : je ne connais point encore par coeur l'emplacement de ce lieu enchanteur."

La galanterie et la politesse dont Lancelot faisait preuve ne cessaient d'étonner Laureline, qui avait toujours vécu en lieux où le respect envers la femme n'existe pas. Forcée par son père à se marier contre un goujat pour de l'argent, elle s'était enfuie de chez elle. Le boss de la bande d'acrobates qu'elle accompagnait voulait l'obliger à partager sa couche, elle avait trouvé refuge à Camelot.
Laureline Alagaësia s'était toujours rebellée contre la domination masculine et voilà que depuis son arrivée à Camelot, tous les hommes qui se trouvaient sur son chemin - à chaque fois des chevaliers de la table ronde - se montraient les plus polis et les plus respectueux du monde.
Le jeune femme appréciait, mais s'étonnait chaque fois un peu plus.

Comme si ce geste était inné en elle, elle posa sa main sur le bras viril du Sir Lancelot. Laureline lui rendit son sourire.

-Ma chambre se trouve dans les appartements de la reine. Je suis certaine que vous sauriez trouver votre chemin... Cependant, je peux vous aider.

Heureusement que la nouvelle dame de compagnie de la reine Guenièvre avait reperé les lieux à l'allée. Dans cet immense labyrinte de couloirs, tous plus semblables les uns que les autres, il n'était point aisé de ne pas se perdre.

-Cette direction est la bonne, dit-elle en montrant la porte de droite du doigt. Du doigt gauche, plus précisément, sa main droite étant sur le bras du chevalier.

Les voilà tout deux à la porte de la chambre de Laureline.

[EXPLDR!!! Pauvre Julius! S'il ne trouve même pas en sa créatrice son avocat... où va le monde! ]

[MDR ! Comme tu peux le remarquer, je me suis fait plaisir hier... Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas tapé sur ce pauvre Julo ! ]