Camelot
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La Bretagne au VIe siècle, terre de mythes et de légendes. Arthur règne sur Camelot, entouré de ses Chevaliers...
 
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 Nicolaï KalonErc'h, le coeur de neige à votre service

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Nicolaï KalonErc'h_old

Nicolaï KalonErc'h_old


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 01/02/2010

Nicolaï KalonErc'h, le coeur de neige à votre service Empty
MessageSujet: Nicolaï KalonErc'h, le coeur de neige à votre service   Nicolaï KalonErc'h, le coeur de neige à votre service EmptyLun 1 Fév à 18:16

Nom : KalonErc'h (en fait, c'est aussi son surnom)

Prénom : Nicolaï

Surnom : KalonErc'h

Age : 19 ans

Rang : Chevalier

Physique et personnalité

Physique général :
Nicolaï est un jeune homme assez séduisant. Il a un visage aux traits bien dessinés. Son nez est fin et ses cheveux noirs, légèrement ondulés sont toujours propres. Il les attache derrière sa nuque à l’aide d’un lacet de cuir. Ses lèvres ne sont pas trop grosses, mais comme il ne rit pas souvent, elles sont la plupart du temps réduites à un trait. Nicolaï s’est souvent fait reprendre par d’autres garçons quand il était enfant. Ces derniers jugeant que son visage était efféminé l’avaient appelé : "La Fillette". De ces disputes et des bagarres qui en suivaient généralement, il ne garde qu’une fine cicatrice sur une pommette. L’entraînement qu’il a reçu et qui a fait de lui un chevalier lui a donné une bonne carrure, bien qu’il mette un point d’honneur à ne pas être qu’un gros tas de muscles. Mais de tout cela, ce qui est le plus marquant chez Nicolaï, se sont ses yeux. Gris, comme une lame d’acier. Les gens qu’il fixe ont parfois l’impression qu’il est en train de sonder leurs pensées ou bien qu’il se plonge dans une sorte de transe et voit leur avenir. Mais rien de tout cela. Le regard dur que Nicolaï porte sur le monde met seulement les gens mal à l’aise. On dit parfois que les yeux sont les miroirs de l’âme. Dans ce cas, celle de Nicolaï serait glaciale. Mais peu de personnes ont été en mesure de le savoir.

Spoiler:


Signe particulier : Ses yeux et la fine cicatrice à la pommette.

Caractère :
Nicolaï est distant. Avec tout et tout le monde. Cette attitude lui vaut souvent d’être considéré comme quelqu’un de prétentieux et hautain mais il n’en est rien. Passées les premières minutes avec Nicolaï et il enlèvera ce masque bien lisse qu’il garde en permanence. S’il est comme ça, c’est juste pour se protéger de l’extérieur. Ce qu’il a eu à subir l’a fait se replier sur lui-même et rejeter tout ce qui pourrait le blesser. C’est à dire tout le monde. Mais en dehors de cela, Nicolaï est quelqu’un de charmant. Il est toujours prêt à donner un coup de main et ne manquera jamais une occasion de se retrouver avec un ami. Malheureusement, il se comporte souvent de manière très détachée et même militaire. Cela rebute beaucoup de monde. Ses rares amis ont de temps à autre l’impression qu’il existe deux Nicolaï. L’un rieur, jovial, et amical, l’autre froid et distant. Mais il ne faut pas s'y fier car sous cette apparence froide et ce regard de glace se cachent un homme plein de rêve et d'espoir.

Ses goûts :
Nicolaï aime absolument tout. Musique, chant, lecture, science, théologie,... Il veut tout voir, tout tester, décortiquer, découvrir. Son mot d’ordre : « La vie est trop courte. Je veux connaître tout ce qu’elle peut offrir. Ou au moins en savoir le maximum. » Des qu’il y a quelque chose qu’il ne connaît pas, il se concentre dessus avec une attention et un émerveillement presque enfantin. C’est dans ces moments qu’il est le plus heureux. Quand il peut parler avec d’autres, leur faire partager son savoir tout en apprenant à leur contact. Le problème est que les attaques saxonnes sur le territoire breton lui en donnent de moins en moins l’occasion. Même si personne ne le sait vraiment, il semble que Nicolaï est réussi la chose complexe de vénérer le dieu des chrétiens et les dieux païens sur un pied d'égalité. Quand on l'interroge sur ses croyances, il se contente de hausser les sourcils, puis les épaules et change de conversation. Homme ou femme, il n'y a aucune différence à ses yeux. L’estime se gagne.


Son Histoire

C’était un matin, comme tous les matins. Frère Aurélius s’était levé très tôt comme à son habitude. Le vieux prêtre aimait se dégourdir un peu les jambes sur la plage avant de rejoindre ses amis pour la première prière de la journée. A bientôt 36 ans, il avait l’air d’un vieillard et dirigeait le cloître batti par le seigneur Anselme sur un piton rocheux au bord d’une falaise. Un endroit magnifique.
Aurélius l’entendit vite en prenant le chemin de la Plage. Une voix féminine. Au début, la mer avalait ses paroles et le prêtre ne comprenait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’une femme se trouvait se la plage. Intrigué, il força un peu l’allure. La voix fut bientôt parfaitement distincte à ses oreilles.

-A l’aide. Je vous en prie.

Risquant de se rompre le cou, le vieux moine se mit à courir. Il eut un moment d’arrêt en arrivant finalement sur la plage. Gisant à quelques mètres de lui se trouvait la carcasse éventrée d’un navire. Cela lui fit penser à une énorme baleine échouée et que les crabes auraient commencé à dévorer, faisant ressortir ses énormes côtes. La mer avait rejeté tout un lot de cadavres sur le rivage. Ce vaisseau avait sûrement dû s’empaler sur les récifs qui bordaient la falaise. Le moinillon de garde au phare allait avoir de ses nouvelles.
Aurélius ne mit pas longtemps à repérer la femme qui appelait à l’aide. C’était la seule qui bougeait encore. Elle se traînait misérablement au sol, bien incapable de se redresser.
Aurélius courut vers elle pour l’aider. Il eut un temps d’arrêt. Cette jeune femme portait tous les atours d’une prêtresse celte. Une païenne. Le pape avait clairement dit que toute assistance aux païens était passible de l’excommunication. La sentence était terrible. Un instant, Aurélius songea à faire demi-tour.

-Pitié, il arrive.

A ce moment seulement, Aurélius remarqua un détail qui n’en était pas du tout un en fait. Cette jeune femme était enceinte. Sa décision ne se fit pas attendre. Au diable le pape et ces règles stupides.
Après trois heures, l'enfant vint au monde. Un petit garçon. Nicolaï.

* * *

Nicolaï fut incapable de résister plus longtemps. Il était allé s’étaler dans la neige. La poudre blanche avait recouvert tout le domaine durant la nuit et une bonne poignée de centimètres séparait à présent le sol du sommet des petits monticules blancs.
Derrière lui, Aurélius souriait. Le tout jeune homme de dix ans était en train de se vautrer, de s’enfoncer et de se rouler dans cette épaisse poudreuse en riant.
Le vieux prêtre avait eu des moments difficiles. Certains voulaient abandonner l’enfant car il prétendait que sa mère n’était autre qu’un démon qui avait reçu pour mission de faire entrer le diable dans leurs murs. Mais les démons ne meurent pas. La jeune femme avait perdu la vie peu après avoir mis son fils au monde. L’argumentation des détracteurs d’Aurélius s’était définitivement effondrés quand il avait argué qu’ils devaient recueillir le nourrisson ne serait-ce que par charité chrétienne.

Aurélius soupira. Il allait devoir le dire à Nicolaï. Il le fallait bien. De toute façon, dans trois jours les soldats passeraient prendre le jeune homme. Ce n’était pas à discuter. Les choses avaient bien changé depuis qu'il avait découvert la jeune prêtresse celte sur la plage. Le temps avait passé, il commençait à se faire vieux.
Le prêtre jeta un coup d’œil à son petit protégé. Nicolaï avait cessé de se rouler dans la neige pour s’approcher d’un petit monticule. Aurélius soupira. La mère du Nicolaï était morte très peut de temps après sa naissance. Les moines avaient refusé d’enterrer une païenne dans le cimetière. Elle reposait donc dans une tombe anonyme située un peu à l’écart.

-Nicolaï, il faut que nous parlions.

Les traits du jeune homme se figèrent. Il n’avait pas envie de parler.

-C’est à cause de ce qui s’est passé hier ?

L’adolescent avait prit le ton détaché qu’il utilisait tout le temps, mais Aurélius le connaissait trop bien pour ne pas distinguer la colère sous jacente.

-Ce qui s’est passé hier…

-Ils l’avaient cherché. Je ne me laisserais pas insulter sans réagir.

-…n’a aucun rapport avec ce dont je veux te parler, termina Aurélius.

Nicolaï reporta son attention sur la tombe.
La veille, certains des novices du petit cloître l’avaient poussé à bout. Nicolaï était souvent la cible de leurs moqueries et de leur mauvaise humeur, mais il ne bronchait jamais. Ils critiquaient le fait qu’il soit différent, se moquaient de lui, l’avaient surnommé : La Fillette. Mais Nicolaï n’avait jamais réagi. Hier cela avait été différent. Ils avaient insulté la mère du jeune garçon et avaient critiqué son mode de vie païen, la traitant presque de catin.
Avant qu’Aurélius n’intervienne, Nicolaï s’était jeté parmi eux comme un diable, distribuant coups de poing, de pied avec une efficacité incroyable, comme s’il avait fait cela toute sa vie.
Lui aussi avait été blessé. Plusieurs hématomes et une cicatrice à la pommette, mais dans l’ensemble, il s’en tirait largement mieux que les quatre novices.

-Bientôt, des soldats vont venir. Un seigneur a décidé d’adopter un enfant après la mort de son fils…

-Je ne partirais pas, déclara Nicolaï.

Aurélius leva les yeux au ciel.

-Tu n’es pas fait pour le genre de vie que ceux qui sont comme moi ont. Tu as des compétences pour faire ce que l’on attendra de toi là-bas. Ne gâche pas cette chance.

Nicolaï ne dit rien. Il n’y avait rien à dire. Jamais vraiment à l’aise dans le cloître en compagnie des moines, il était à la fois heureux de les quitter et triste car cela signifiait qu’il ne reverrait sûrement jamais Aurélius qui l’avait élevé comme l’aurait fait un père. Pourtant, le moine avait raison.
Il devait partir.

* * *

-Comment tu t’appelle ?

Nicolaï était un peu intimidé par l’homme qui se trouvait en face de lui. Plutôt grand, les épaules larges et une carrure propre à ceux qui ont le pouvoir, Gwutha fixait Nicolaï. Le jeune homme bien qu’intimidé ne céda pas sous le regard d’un bleu incroyable.
Gwutha était un duc, une personnalité importante, d’ailleurs, le grand nombre de blasons qui ceinturaient la salle de pierre où ils se trouvaient laissait à penser que cela faisait longtemps que sa famille arpentait les champs de batailles.

-Nicolaï.

-Tu as un nom ou bien c’est juste Nicolaï ?

L’un des soldats qui était venu cherche le jeune homme au cloître s’approcha et murmura quelques mots à l’oreille de son seigneur.
Celui-ci se renfrogna.

-As-tu un surnom, faute d’avoir de nom ?

Nicolaï réussit à se retenir de dire que les novices l’avaient surnommé La Fillette. Ce n’était sûrement pas une bonne idée. En revanche, il avait un autre surnom, celui que presque personne hormis quelques paysans n’utilisaient.

-KalonErc'h.

Gwutha se gratta le menton.

-KalonErc'h… Cœur de neige… Il faut avouer que cela te va bien.

D’un coup et sans que rien ne l’annonce auparavant, Gwutha bondit de son haut siège de bois et se mit debout. Nicolaï eu la vague impression d’être au pied d’une énorme falaise.

-Suis-moi Nicolaï Snowheart. Je vais te faire visiter le château et ta nouvelle demeure.

Le lendemain, l’entraînement commençait.

* * *

Nicolaï faisait les cents pas au sommet d’une des tours du château.
Il avait grandi et changé depuis qu’il était arrivé ici. Mais pour beaucoup, il était toujours l’enfant adoptif du duc. Le fils d’une païenne et d’un inconnu. Dans la ville qui s’étendait au pied des remparts et dans les campagnes alentours, les rumeurs allaient bon train sur l’identité de son père. Les chrétiens s’en fichaient complètement, mais certains celtes racontaient des histoires folles comme quoi il serait le fils d’un héros du passé ou de quelque chose dans ce goût là. Pour sa part, Nicolaï n’y faisait pas attention et se contentait de remplir sa fonction dans le duché.
Seconder Gwutha dans la gérance de ses affaires et se préparer à un jour prendre sa place.
Même s’il n’était que son fils adoptif, il n’y avait personne d’autre pour succéder à Gwutha. Ce serait donc à Nicolaï de reprendre le flambeau à sa mort.
Mais il espérait que ce jour ne viendrait pas de si tôt.
Gwutha et lui étaient devenus comme père et fils et Nicolaï ne pourrait jamais remercier assez le vieil homme pour tout ce qu’il avait fait pour lui. C’était d’ailleurs impossible qu’il le fasse. A 18 ans, Nicolaï était déjà chevalier et il avait prouvé sa valeur au combat, méritant amplement ses éperons. Il avait déjà connu de très nombreuses choses, combattu des saxons ou des envahisseurs, participé à des banquets. Il avait déjà vécu comme beaucoup ne pourrait que rêver vivre et tout cela, il le devait entièrement à Gwutha.

-Un sous pour tes pensées.

Nicolaï se retourna et découvrit Gwutha qui venait de grimper les marches pour monter à la tour.

-Tu sembles pensif, fit remarquer le duc.

Nicolaï ne dit rien.

-Il faut que je te demande quelque chose, fit Gwutha.

L’adolescent braqua sur lui ses yeux gris métal pour lui faire comprendre qu’il avait toute son attention. Geste inutile car, Gwutha le savait, même si Nicolaï lui tournait vraiment le dos, il avait toute son attention.

-Le roi des Bretons, le jeune Arthur va rassembler autour de lui les grands chefs de la Bretagne et très certainement donner un banquet et des jeux grandioses. Je voudrais que tu t’y rendes à ma place. Je suis trop vieux pour aller jouer à ce genre de choses. Par ailleurs, bientôt, ce sera toi le duc.

-Ne dites pas cela.

Nicolaï comprit qu’il avait crié quand il vit l’air étonné de Gwutha.

- Je ne veux pas vous savoir mort. Vous avez fait tellement pour moi et je vous dois tant.

-Je t’arrête tout de suite gamin. Tu ne me dois rien. C’est vrai que tu as eu beaucoup, mais cela avait un prix que tu as payé sans vraiment t’en apercevoir.

Nicolaï ne comprenait pas vraiment ce qu’il disait, mais avant qu’il n'aie eu le temps de réfléchir, Gwutha continua à parler.

-Tu m’as donné ta vie. Tu as été le fils que j’ai perdu. Voilà en quoi tu m’as donné autant que je t’aies donné. Peut être même beaucoup plus.

Il y eut un moment de silence, puis le vieux duc prit le chemin pour repartir.

Le jeune homme patienta un peut pour la convenance, puis, quand il fut certain que Gwutha était loin, il sortit de la tour, dévalant les escaliers quatre à quatre et se précipitant dans sa chambre. Il n’allait sûrement pas partir dans l’instant, mais il avait l’impression que le fait que ses affaires personnelles soient prêtes le rapprocherait un peu de Camelot.
Emporté par son élan de fiereté, Nicolaï se prit même à faire de petits bons, qui s’arrêtèrent tout de suite quand il aperçut dame Istral dans le couloir. La vieille chouette avait le chic pour le critiquer et il n’avait pas envie d’un nouveau sermon. Il devait d’ailleurs avoir l’air particulièrement ridicule à sauter comme un idiot dans le couloir.
Il se prit même à fredonner une petite chanson quand il ouvrit la porte de sa chambre.
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Nicolaï KalonErc'h_old

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hum
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