Demande d'audience au Roi Arthur

Antonius, après un bref salut romain, plein de respect salua le Roi et présenta sa requête... celle-ci satisfaite, il repris la route de l'auberge et en rendit compte à sa Maîtresse...

merci Antonius, fait préparer la litière et prépare toi à m'escorter jusqu'à ce Château...

Rébecca était prête... sa toge de fin lin blanc, la cape de pourpre digne d'une Dame de la cour impériale mettait en valeur sa silouhette mince et sa taille, grande pour une romaine... les bijoux, rares, juste une belle fixation de la cape d'or et d'ambre... et un collier dans les mêmes matières, assorti à la bague portant les armes des Maxima....
Elle s'installa dans le litière, avec sa servante ... et précédée du seul Antonius se mis en route pour la château de Camelot ... peu éloignée... comme la vile était petite, petite, soit, mais vivante, on construisait encore un peu partout, Camelot devennait le siège d'un vrai Etat... c'était différent des terres Wisigoths ou Vandales où les barbares avaient trouvé de riches cités, clefs en main, ici tout reste à faire... prometteur se dit-elle...
Arrivée dans la cours du "palais" ... elle se glissa hors de la litière , sa cape délicatement soulevée par la suivante, et, toujours ecorté du bon Antonius, se présenta à la porte de cette fameuse salle de la Table ronde, dont la renommée avait même attiend Syracuse...

le Roi faisait bonne impression... Bel homme, aux manières pas si barbares qu'on pouvait le dire dans ce qui restait de Rome... Rome, qu'elle voyait plus elle-même comme un lieu de débauche et de turpitudes en tout genre... cEla la conforta, ces soit disant barbares étaient l'avenir, Rome n'était que le passé ...
Elle le salua, à la romaine...

Votre Altesse, je vous suis grée de bien vouloir me recevoir pour une affaire de si peu d'importance pour vous ... mais qui est à mes yeux primordiale.
Je susi Rébecca Maxima, veuve du Sénateur Maxima mais, pour votre Altesse, simple négociante en vin... Oui, en vin.
Cette boisson, sûrement moins connue dans vos contrées, fait les délices de Rome mais aussi des Cours Wisigothes et Vandales.
Je sollicite de votre Haute Bienveillance le droit d'importer et de distibuer dans votre royaume ce vin, ou plutôt ces vins, nectar de Samos, vins de Sicile ou de Narbonnaise... Il va de soit que toutes les taxes en vigeur en Bretagne seront duement acquittées...

Elle l'étudiait en lui parlant... Digne et royal sans doute, un tout petit peu emprunté... soit... mais surtout un air triste... un voile qui passait de temps en temps sur son regard néanmons fier ...

elle afficha un beau sourire, digne, mais franchement gai et ouvert... se tourna vers sa suivante qui portait une délicate amphore de terre cuite et une belle coupe de vermeil....



vous me permettrez donc, votre Altesse, de vous offrir cet échantillon de nos meilleures vignes de Syracuse, délicatement enrichi d'essence d'oranges de Catane et de cannelle d'Orient.... cettte coupe syrrienne vous permettra d'en apprécier au mieux la saveur ...

la servante posa le tout sur la table

En ce qui concerne les producteurs Bretons, loin de moi l'envie de les léser, nous pourrons travailler de concert à améliorer la petite production locale... Antonius n'a pas été que Légionnaire, il est aussi, comme moi, un spécialiste de la vigne... Nous pourrons certainement même envisager d'exporter ces gentils vins vers Rome... mes concitoyens sont toujours tellement avides d'originalité et de nouveauté qu'un nouveau vin, même seulement frais ou gentil devrait leur convenir....
Sachez que j'aime les défis, les marchés nouveaux sont ma passion... et votre Royaume, contrairement à la finissante Rome est l'avenir....


elle le regardait, un peu raide et fière mais aimable...




- toute opportunité de développement, je la prends, et lors de la prochaine fête à la Cour, je serais fière de venir présenter en toute amitié les meilleurs vins du monde à vos Chevaliers, et les plus légers et délicats à leurs jolies compagnes....

Arthur vit venir vers lui la jeune suivante qui portait coupe et amphore et considéra le présent avec une curiosité bien peu dissimulée. Rebecca Maxima, en bonne négociante, proposa d'étudier, voire même de faire échange de bons procédés avec les producteurs Bretons. Arthur trouva l'idée fort honnête et acheva de le conquérir, s'il ne l'était pas déjà entièrement. La dernière phrase de la Romaine acheva de le titiller dans sa fierté de Roi: "votre Royaume, contrairement à la finissante Rome est l'avenir...."

*Bien sûr que la Bretagne est l'avenir, elle est appellée à être une grande et fière nation!*

Son emportement en pensée s'estompa soudain et il se tourna plutôt vers la négociante et lui adressa un signe de tête empreint de gratitude:

-Je vous remercie bien sincérement, Rebecca Maxima et puisque notre accord est en bonne voie, j'enverrais demain à votre lieu d'escale mon notaire qui vous apportera nos contrats auxquels vous n'aurez qu'à apposer votre signature puisque la mienne y figurera déjà.

Il se dirigea vers la Table sur laquelle il prit un parchemin et griffona à la hâte quelques mots:

-Où logez-vous donc à Camelot, Dame? Si c'est l'auberge, je sais ses gérants fort honnêtes mais enfin, le cadre ne me semble pas des plus dignes pour une dame de votre condition... _il se se releva de son ouvrage et adressa un sourire franc à Rebecca_ Faites nous donc l'honneur d'accepter une chambre dans notre grand château. Certaines sont, hélas!, vides et une chambre sans chaleur et sans vie me serre toujours le coeur...

elle savait que le marché était conclu... et voyait avec plaisir la franche curiosité du Roi pour l'exotique présent ... s'il savait comme pour elle le peu qu'elle avait pu en voir les us et coutumes bretonnes lui semblaient exotiques ! Elle souriait en revoyant ce chevalier et le jolie paysanne qui dansaient hier soir à l'Auberge ... la proposition royale la supris dans ses pensées... elle bafouilla, ce qui était peu habituel chez elle !


oh.. votre Altesse... c'est fort cordial de votre part ...et ...

Antonius regardait sa maîtresse, mis amusé mis choqué, il l'avait rarement vue décontenancée... elle rougissait un peu



si cela ne gène pas la vie de votre Cour, ce serait pour moi un grand honneur d'être pour le temps de ce séjour votre invitée... un très grand honneur ...


elle le salua révérencieuse, Antonius s'inclina lui aussi...

nous attendrons à l'auberge notre contrat, et le signe de votre Altesse pour venir au château de Camelot ... mais je ne vais pas divertir plus longtemps votre altesse d'affaires qui doivent surement être plsu importantes qu'un contrat de négoce ... merci à vous pour ce moment accordé et cette invitation royale, vous n'aurez opas fait affaire avec une ingrate et votre pays y gagnera...

Tout en continuant de faire courir la plume sur son parchemin, Arthur entendit la Romaine bafouiller légèremment, relevant la tête la vit rougir. Ah! Il ne serait pas dis à Rome qu'à Camelot on laissât dormir les dames de l'ordre sénatorial dans les tavernes quand même!

Citation :

si cela ne gène pas la vie de votre Cour, ce serait pour moi un grand honneur d'être pour le temps de ce séjour votre invitée... un très grand honneur ...

-Mais voyons! Sachez que tout l'honneur est pour nous! Vous serez présenté à la Reine qui sera, j'en suis sûr, enchantée de vous rencontrer et d'entendre les récits de vos voyages sur le continent!

Puis Rebecca Maxima entreprit de prendre congé de lui et il la racompagna, ainsi qu'Antonius vers la porte:

-Très bien, qu'il en soit ainsi! Je ferais préparer des chambres pour vous et pour vos gens d'ici à demain... Pendant votre séjour ici, nous aurons tout le loisir de discuter d'un projet que j'ais pour dans quelques semaines... Enfin! je ne vous en dis pas plus, nous serons amenés à en discuter plus largement...

En les voyant approcher, un garde leur ouvrit la porte. Sur ce, Arhtur s'inclina profondément devant les deux négociants un main sur le coeur:

-A bientôt mes amis et merci d'avoir porter ce délicieux projet en pays de Bretagne...

Puis lorsqu'ils furent sortis, le Roi fit venir son secrétaire avec ses plumes, son encre, sa cire et ses parchemins...

Dans les couloirs déserts de Camelot, un long moment Arthur crut s'être égaré dans un rêve, relevant plutot du cauchemard. Toute la Cour au banquet, les gardes immobiles et silencieux sur son passage, seule la présence de Geoffroy sur ses talons, tenant la torche flamboyante, lui rappellait qu'il restait tout de même dans son château âme qui vive...
Un frisson lui parcourut l'échine. Décidément, il avait de bien étranges pensées depuis que la légende de ce prêtre dérouté s'était immiscé dans sa soirée. Un meutre... Le père Stéphane... Il ne pouvait plus penser à rien d'autre.
L'arche béante laissée nue par les deux battants grands ouverts de la salle de la Table Ronde qui se profilait loin au bout du couloir lui fit imperceptiblement accélérer le pas et en y pénétrant Arthur ne put s'empêcher de repenser une nouvelle fois à cette histoire de mauvais rêve.

La noble et fière Table Ronde, à peine éclairée de quelques flambeaux aux quatre coins de la pièce, il la trouva pour ce soir et cette unique fois bien lugubre et il ne vit pas dans l'ombre tenace, la silhouette courbée et sombre qui tenait un couteau ensanglanté dans ses mains crispées...


[Voilà c'est court et concis mais c'est pour remettre Toto sur les rails. A toi Maestro! Il était temps au bout d'un mois de patience! lol! Toutes mes excuses!^^]

[Roh ! Un mois ! Ca passe vite, je m'en étais même pas aperçue !]

La père Stéphane est mort... La père Stéphane est mort... (Vive le Père Julien ? Ah non, ça marche pas comme ça ! Mdrrrr)

Julius était encore dans un état pitoyable lorsque le Roy entra dans la salle. Pourtant, le jeune homme se leva et marmonna un "Sire" en inclinant la tête, indiquant au Souverain où se trouvait le trouble-fête.
C'est fou comme les automatismes sont présents alors même que vous vous tenez là, tel un boucher-charcutier de l'époque médiévale, vous apprêtant à parler de la mort de quelqu'un qui comptait beaucoup pour vous.

Le Novice se râcla légèrement la gorge et, balbutiant d'abord, il fut incapable d'interrompre ensuite ce flot de paroles incohérent :

- Sire... Je suis... Désolé... de vous déranger. Du sang, il y a partout, partout... Sur le sol de la Chapelle... Le Père Stéphane... Mon Mentor. Une dague... Ventre. Il est... Il est... Mort !

C'était mal parti. La dague toujours dans la main, l'Apprenti inspira lentement avant de retenter de se faire comprendre :

- Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je suis revenu, tard de l'Auberge et je ne voyais rien. Et j'ai trébuché sur -il déglutit difficilement- son corps et il faisait sombre. Je crois que quelqu'un l'a tué !

La détresse dans son timbre était flagrante mais son discours avait le mérite d'être plus clair. Il poursuivit, les larmes aux yeux :

- Deux membres de votre Garde sont déjà sur les lieux. Quel monstre peut avoir commis un tel crime ? La père Stéphane était bon, Sire, c'était un homme d'une infinie sagesse... Et maintenant, il est... mort.

N'y tenant plus, malgré les convenances, Julien s'éffondra. A nouveau sur le banc, il n'osa même pas regarder le Roy en face.
Un meurtre dans l'enceinte même du château... Cela faisait des lustres qu'on avait vu ça !

Lorsque la silhouette sombre du prêtre se découpa dans la pénombre, Arthur manqua de sursauter. Les épaules voûtées, les jambes qui le portaient à peine, les mains et le vêtement maculés de sang, l'homme ne ressemblait certes pas à première vue à un représentant du Christ... ou plutot si... au Christ souffrant sa Passion. Il ouvrit la bouche et la logorrhée qui s'empara de lui traduisait le chaos total dans lequel son esprit était plongé:

Citation :

- Sire... Je suis... Désolé... de vous déranger. Du sang, il y a partout, partout... Sur le sol de la Chapelle... Le Père Stéphane... Mon Mentor. Une dague... Ventre. Il est... Il est... Mort !

Geoffroy l'avait prévenu, pourtant il était bien nécessaire de lui répéter le phénomène une seconde fois pour que la Roi prit conscience de l'ampleur de la nouvelle. Mort... Puis son esprit devint aussi tourmenté que celui du novice, celui ci navait d'ailleurs pas eut à s'exprier convenablement pour qu'Arthur, déboussolé, comprenne clairement tout ce qu'il avait à dire.
Le Roi hèla d'une voix qu'il aurait voulu bien moins forte et autoritaire:

-Du vin pour ce malheureux! Du vin!

Puis la voix du prêtre se fit plus posée, plus calme, l'effervescence dans laquelle il avait été laissait maintenant place à un abattement désolé. Le souverain lui ne parlait pas... Cet homme parlait clairement de meurtre. Un meurtre?! A Camelot?! Cela ne s'était plus vu depuis... Ah les embuscades par les bandits de grand chemin faisaient bien ça et là, dans quelques coins du Royaume, de veuves et des orphelins... Mais un prêtre! Un homme saint! Un homme oint de l'essence du Seigneur! Qui avait osé! Qui aurait pu?!

Julien se laissa tomber sur le banc duquel il s'était levé un peu auparavant et si Arthur ne s'était pas souvenu à cet instant là de sa qualité de Roi, sans doute en aurait-il fait de même...
Un page tremblant ammena au novice une coupe sur un plateau et en tendit une à Arthur qui ne le considéra même pas. A la vérité, il ne vit même pas, il ne voyait rien...
Un meurtre dans son château... Dans son château... Un offense à Dieu certes! Mais une offense à lui! A la paix qu'il s'était évertué d'installer et, plus dur encore, de maintenir! Que dirait-on à présent? Qu'un curé avait été expédié ad patres sous le prpre toit d'Arthur alors que celui-ci festoyait gaiement avec ses chevaliers?! Qu'ils aillent au Diable!

Le silence qui entourait le Roi était devenu plus inquiétant que choqué. Après de longues minutes, il fit venir Geoffroy:

-Mursmeyer! Envoyez une garnison sur la grande route avec l'ordre d'arrêter toute personne semblant suspecte. Et on remonte le pont-levis! Plus personne ne sort ni entre dans ce château.

La loi de Dieu mettrait du temps à s'appliquer, celle d'Arthur serait plus prompte!

Se tournant vers Julien, il posa son regard sur lui et dit:

-Père, justice sera rendu au misérable qui a osé profaner la maison du Seigneur! Des messes seront prononcées en mémoire du père Stéphane, par vous, s'il vous le voulez bien...

Tout Roi qu'il fut alors, il posa un genoux à terre et s'inclina devant Julien en lui prenant sa main, tachée de sang:

-Guidez nous, mon père...

[Tu veux lui faire avoir une crise cardiaque au p'tit Julo ou alors le mener droit vers le péché d'orgueil ? MDR !]

Certes la salle de la table ronde était elle aussi circulaire... Mais il n'était pas dit qu'elle pouvait tourner sur elle même à une telle vitesse. Julien se frotta les yeux afin de faire disparaître ce désagréable effet d'optique qui l'empêchait de se relever. De loin, il entendait les pas empressés d'un page qui rapportait le vin demandé. Le Novice prit la coupe mais n'eut même pas le coeur d'y tremper les lèvres tandis que le Roy n'y touchait même pas.
Le trouble qui habitait ces deux hommes était à présent palpable dans toute la pièce et il semblait au Romain que cette anxiété le prenait à la gorge et l'empêchait tout à fait de respirer. Quelques minutes encore et lui aussi décèderait !
Tout bien considéré, il prit une gorgée de vin afin de se dénouer la gorge et il fut surpris de voir que le nectar lui rendait un peu de bon sens. Sa respiration redevint quasiment habituelle et il put à nouveau lever les yeux vers le Souverain qui se taisait encore.

Puis, sans crier gare, Arthur donna ses ordres. Curieusement, Julien en fut rasséréné. Le courage semblait lui revenir aussi vite que la parole. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, fut le discours qui suivait. Rendre justice, ça, il arrivait à l'intégrer... Mais officier ? Lui ? L'Apprenti ? Alors qu'il n'était pas encore prêtre ? Il commença sur un semi-ton de protestation :

- Je vous remercie pour votre efficacité... Mais... Je... ne... n'ai pas les pouvoirs pour...

Il fut coupé dans son élan. Le Roy se trouvait maintenant à genoux. Julius en ressentit un vif malaise. Jamais il n'aurait cru voir ça de sa vie !
Il fallait qu'il dise quelque chose ! Vite ! Surtout pour qu'Arthur se relève et reprenne son statut :

- Heu... Je... ferai de mon mieux en attendant que quelqu'un de plus compétent soit envoyé de Rome...

S'imaginer durant une Messe, rendant hommage à son Mentor lui plaisait sous un certain angle. Cela le terrifiait également. Mais, quelque chose de plus grâve le tracassait. Car un meurtre contre un Homme d'Eglise c'était le Christianisme du pays qui se trouvait attaqué.
Il osa donc entamer la polémique, trouvant le moment opportun. Ce genre de Drame servait souvent les grandes causes :

- Sire, je dois vous demander une faveur. En vue des derniers événements, il faudrait veiller à ce que les débordements qui ont eu lieu au dernier office ne se produisent plus. Un de vos chevaliers a quitté l'Eglise, ainsi que votre Soeur... Et encore, cela pourrait passer... Mais, comprenez, votre femme...

Il était étonnant qu'il voit tout à coup si clair. Peut-être était-ce le vin ? Peut-être était-ce une toute nouvelle page de son Destin...

Les légendes et les mythes dans la grande île ne meurent jamais et il était des superstitions tenaces auxquelles le Roi se pliait, comme la plupart de ses sujets, car après tout on avait beau choisir un Dieu, autant ne pas se mettre ceux des ancêtres à dos...
Dire qu'Arthur était pieux frôlait l'euphémisme, son royaume avait été bâti sur les fondations du christianisme et, en terre païenne comme l'était celle de Bretagne, ce n'était pas petit exploit! D'ailleurs, il en éprouvait une certaine fierté. N'était-ce pas là un des plus grands signes de son assise sur ses peuples?
Pourtant aujourd'hui cet empire avait été bravé par un infidèle et Arthur entendait bien laver Camelot du sacrilège.
Mais pour l'instant il mettait tous ses espoirs dans l'homme qui se tenait devant lui, car la ville et ses âmes avaient avant tout besoin d'un pasteur et ensuite de la vérité sur la mort du père Stéphane... Julien endossa sa nouvelle responsabilité de "curator animarum", bien qu'il n'en était en aucun cas préparé, Arthur admira ce geste et, se relevant, tint à le saluer:

-Merci, mon père d'accepter de franchir les limites de votre sacerdoce pour notre salut à tous. Je comprend que cette charge vous effraye mais je préviendrais au plus tôt les autorités de Rome du délicat et du sérieux de notre situation.
Pour l'heure, j'aimerais me rendre moi-même sur les lieux du crime et bien que votre présence nous serait à tous d'un précieux secours pour tenter de figurer l'agencement des faits de ce soir, je ne souhaite pas vous éprouvez plus que vous ne l'avait déjà été. Si vous souhaitez vous retirez, je demanderais pour vous une escorte... _il réfléchit un instant et finit par dire en baissant légèremment la voix_ En revanche, je dois vous demander de taire les événements dramatiques de ce soir, jusqu'à ce que l'annonce publique en soi faite, demain dans la matinée... Comprenez, la discrétion et la rapidité joueront pour beaucoup dans cette affaire...

Citation :

- Sire, je dois vous demander une faveur. En vue des derniers événements, il faudrait veiller à ce que les débordements qui ont eu lieu au dernier office ne se produisent plus. Un de vos chevaliers a quitté l'Eglise, ainsi que votre Soeur... Et encore, cela pourrait passer... Mais, comprenez, votre femme...

Alors qu'il entamait sa marche vers la sortie, Arthur se figea et se retourna vers Julien qu'il fixa sans un mot, une mine à la fois confuse et surprise sur son visage. Oui ses chevaliers étaient de braves bougres mais tous ne comprenait pas pareil leur engagement au service du Christ... Sa soeur... Que pouvait-il attendre de sa soeur en matière de religion?! Moquerie et dédain, rien d'autre, bien que sans doute un peu de piété n'aurait pas pu lui faire grand mal...
Le choc venait de la mention de son épouse. Il était vrai qu'elle n'avait pas daigner paraitre à l'office de la matinée, mais avait préférer courir la campagne. Son manquement à ses devoirs de souveraine apparut alors à Arthur comme une blessante, et intolérable, évidence.

-Oui, père... Je comprend... Je parlerais à la Reine...

Facile à dire, moins facile à faire. Et Arthur redoutait déjà l'exercice... Tant pis! Il ne pouvait pas se permettre que par ses caprices de jeunesse, Guenièvre sape tout son crédit auprès du clergé et des fidèles, donc du peuple. Il avait peu de choses à redire de son dévouement en tant que Reine, mais il lui fallait encore apprendre.

La Suite : https://legendofcamelot.forum2jeux.com/viewtopic.forum?p=2532#2532

[Mode Admin : Erik, il faudrait que tu veilles à construire des post un peu plus étoffés. C'est bien trop bref deux lignes. N'oublie pas l'environnement ainsi que les pensées de ton personnage.
Ensuite, si tu n'as pas de réponse à un topic, c'est qu'en général, le joueur est absent ou occupé. Notre Tutur vient de reprendre la fac, donc c'est normal ! ]

[hj: Ha ha, c'est le top ça! je ne pense pas que quelqu'un joue un personnage se nommant "garde"! C'est normal que personne te réponde, p'tit rigolo và! ]

[Vi je sais! Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa! C'est vrai que ton post est just-just et je sens que je vais devoir instaurer un bureau de l'intendant comme chez mon homologue mille-six-cent-soixantroisien! lool! J'aurais du prévenir de mon débordage actuel, mais mon rp ne peut pas se borner aux audiences, j'ai un vieux tonsuré mort sur les bras hein! lool! En revanche ce que tu peux éventuellement faire c'est imaginer une lettre au roi qui lui serait remise et dans ce mm post il t'y ferais une réponse avec une invitation à venir en audience... A toi de voir!^^]

bon ok c est vrai c est a moi de m'escuser!! [bon c est juste pour demander audience au roi pour beneficier d'une maison ou d'un appartement au chateau ]