perdue...

Elle essaya de retrouver son chemin. Depuis qu'elle était rentrée dans cette fôret, elle avait perdu la route en suivant une piste. Elle avait pensé à un raccourci et avait vite déchanter quand cette dernière cessa dans un fourré. Elle en pesta encore.

*Je n'ai pas la première fois que je pénètre dans un bois pourtant. Je me suis face avoir comme une débutante.*

La fatigue ne l'avait pas aidé. Elle commençait à se lasser de sa chevauché à travers les divers pays qu'elle avait traversé. Ses rêves d'appartenir au monde des Dames en robes et accompagnées de leurs escorte ne resteraient que des rêves. Dans les villes où elle avait fait halte, elle n'aait découvert que la vie monotone et morne qu'elle avait connu, mis à part l'admiration qu'elle avait eu pour certaines structures imposantes qu'étaient les châteaux.
Elle s'était imaginé que tout le monde était joyeux de vivre et poli entre eux. Elle s'était trompée...

*Peut-être aurais-je dû rester dans cette taverne miteuse...Mais je ne peux pas y retourner...*

Elle était maintenant très loin de son foyer et avait suivi le chemin qui venait. Elle ne saurait jamais rentré chez elle. D'ailleurs elle ne le voulait pas. Et deuxièment, elle avait volé un cheval, un acte jugé de grave et qui l'enverrait immédiatement en prison. Elle ne le voulait pas

Elle arrêta son cheval et en descendit, cherchant un grand arbre. Elle choisit un chêne au tronc vénérable et y monta avec agilité. Elle espérait arriver au sommet et s'orienter. Peut-être verrait-elle la fin de cette forêt.
Quand elle atteignit les branches les plus basses, elle n'arriva plus à trouver une prise sûre. Toutes les branches qui étaiet à sa portée étaient frêles et casssantes. Elle soupira et redescendit de l'arbre. Puis elle remonta sur son cheval.
Elle laissa les rênes pendre sur l'encolure et murmura

Si ce canasson a un rien de réflexion, il voudra sortir de cette fôret...

Le cheval, sentant l emou des rênes, accepta la liberté donner et commença à avancer droit devant lui. Puis soudain, un cri déchira le silence de la nature. Le cheval, ne s'y attendantpas du tout, se cabra et hennit. Ithila s'accrocha à la crinière, pour se retenir de tomber au sol. Ce cri n'était pas loin....

Alors que la colère du jeune homme s'évanouissait aussi vite qu'elle était apparue, un hénissement retentit. Bruit certes étouffé, mais largement à portée d'oreille tout de même. Julien plissa ses yeux dans la direction qu'il croyait être la bonne tout en se relevant. Il se haussa sur la pointe des pieds pour regarder au dessus d'un fourré mais il ne vit rien qu'une dense végétation, chose tout à fait normale dans une forêt au demeurant.

Il attendit un instant, aux aguets, essayant de distinguer le pas ou même le trot d'une monture puis réalisa soudain que celui-ci serait certainement amorti par la mousse ou les feuilles mortes. Il osa alors prononcer, tout fort :

- Il y a quelqu'un ?

Aucune réponse au premier abord. Pourtant, il n'avait pas rêvé ! Il s'orienta différement, réhitérant son appel, un peu plus fort encore :

- Il y a quelqu'un ?

Le cheval avait reposé sans brutalité ses antérieurs et avait soudain levé les oreilles dans une direction. Ithila, encore sous le coup de la peur, resta accrochée aux crins. Même si cela faisait plusieurs mois qu'elle montait à cheval, elle ne se sentait pas à l'aise, surtout que c'était la première fois que sa monture réagissait ainsi.
Le quadrupède, avança, les oreilles toujours dressées. La jeune fille se demanda ce qui pouvait l'attirer à ce point. Une ferme aux alentours.
Elle décida de reprendre les rênes quand elle entedit quelqu'un appeler :

- Il y a quelqu'un ?

Le cheval avançait toujours, jusqu'à ce qu'Ithila vit un homme qui lui faisait dos

Julien qui décidément n'avait pas vraiment les sens aussi aiguisés que ce genre de situation exigeait, réalisa un peu tard que la monture arrivait à l'opposé !
Il fit volte-face, assez lentement, sa cape pourpre bruissant dans le même mouvement et put enfin voir qui arrivait. Il s'agissait d'une jeune femme.
Le Novice se composa un visage de circonstances, c'est à dire tout à fait neutre, attendant patiemment que la cavalière soit à sa hauteur. Lorsque ce fut le cas, il la salua d'une signe de tête et dit :

- Je crains d'être la cause de l'effroi qu'a ressenti votre cheval. Veuillez m'en excuser...

Face à l'inconnu, elle ne sut comment réagir. Elle se sentit profondément gêné. Et elle faisait pâle figure devant le jeune homme, vêtue de ses vêtements de paysan. A ses yeux, il avait le visage noble et les traist fins. Et la couleur de sa cape ne la trompait guère. Elle avait à faire à un seigneur, elle n'avait aucun doute. Un payson ou un manant n'aurait pas eu l'affront de porter de couleur si vive.
Elle avait trop traversé de village qui 'avait considérée comme une souillon. Bien qu'intimidée, car elle ne s'attendait à pareille rencontre, elle resta méfiante. Même si à ses oreilles, les paroles prononcés l'étonnait.

- Monseigneur. Veuillez me pardonner si j'ai parturbé vos méditations. Je vais dégeurpir séance tenante.

Elle s'attendit à le voir rouspiller contre elle et de la voir vite partir de son sillage. Après tout, la plupart des hommes n'agissaient-ils pas ainsi envers elle

Julien gardait son visage bienveillant malgré l'étonnement qu'il ressentait... Elle semblait assez mal à l'aise, comme si elle s'attendait à ce que quelques foudres s'abattent sur elle. Sa petite voix, confirma cette pensée. De plus, elle le prenait pour un Seigneur ! Enfin, après tout, qu'était-il, lui, ici à Camelot ? Un émigré ? Pas vraiment de rang, un prestige collant encore à ses origines, voilà tout ce qu'il avait. Ne parlons même pas de ses idéaux qui ressemblaient plus au gruau qu'autre chose à l'heure actuelle !
Il lui répondit :

- Non, non restez. Je ne vois pas pourquoi vous devriez vous en aller. Le chemin me fait l'impression d'être assez large pour nous deux, vous ne croyez pas ?

[i] Dans son effarement, elle n'avait pas vu le chemin. Par le pur fruit du hasard, elle avait retrouvé une voie à suivre. Et il suffisamment large pour accueillir trois chevaux côte à côté.
La réaction du jeune homme la surprit grandement. Elle ne pensait pas un jour tomber sur une personne parlant ainsi. Mais elle continu de resté gênée. N'était-elle pas au-dessus du seigneur sur sa monture, alors que les paysans avaient une place inférieure à eux ? Elle baissa les yeux, espérant faire bonne figure.

- Si Seigneur, le chemin est large...

Julius sourit devant la timidité de la jeune femme. Elle avait l'air si jeune ! Et surtout, elle avait l'air perdue. Elle était sûrement assez loin de chez elle. Il lui dit, doucement :

- Ne m'appelez pas Seigneur, je ne possède pas ce titre, en tout cas, pas ici... Je me nomme Julius Alius Novus, mais vous pouvez m'appeler Julien.

Il s'avança un peu plus vers elle avant de demander :

- Vous allez à Camelot ?

Elle ne s'en détendit pas moins. Et cela la rebutait de plus en plus. Il est vêtu tel un seigneur et il disait ne pas en porter le titre ? Qui était-il donc ? Elle n'avait vu cela. Au point de ne plus avoir comment se comporter...

-Bien...Sir Julien.

Elle le laissa s'approcher. Même son cheval ne le craignait pas

- Camelot ? Je ne connais pas...

Julius fut assez amusé par l'étonnement qui se peignait sur le visage de la jeune femme. Elle devait se demander pourquoi il n'avait aucun rang alors qu'il avait l'habit d'un sénateur... Il lui dit simplement :

- Je suis romain et j'ai abandonné tous mes titres en venant ici. Je suis juste... moi.

Il rit un court instant, plus par nervosité qu'autre chose. Oui, juste lui... Mais qui exactement, au fond ?
Légèrement soucieux, du fait de ses tracas intérieurs, il répondit à sa question :

- Vous n'avez jamais entendu parler de Camelot ? C'est le royaume d'Arthur... Ca ne vous dit rien ?

Cette fois elle se détendit un peu. Il se disait romain ? Au moins, il ne possèdent pas l'arrogance des gens qu'elle avait rencontré. Cela lui réchauffait le coeur de le savoir à même niveau d'elle. Enfin....Qui ne prétendait pas être au-dessus des autres

*Romain ? Je n'ai jamais entendu parler de ce peuple*

Elle réalisa qu'elle ne connaissait rien du monde où elle vivait. Elle qui s'était touours cantonnée dans une ferme à cultiver. Tout ce qu'elle ne savait pas... Elle en eut presque le vertige. Puis elle le regardait rire. Elle eut presque envie d'en faire autant mais se retint.

- Non cela ne me dit rien.

Elle se mordit la lèvre. La calédonie devait vraiment être isolée de tout pour ne pas avoir entendu parler de ce royaume et de ce roi. Au ton de Julien, cela devait presque obligatoire de le connaître...

Il comprit alors qu'elle ne devait jamais être partie de chez elle avant ce jour, et qu'elle se retrouvait en terres inconnues... Ca devait être terrifiant ! Il se rappelait encore ses premières impressions lorsqu'il était arrivé en Bretagne. Il s'était alors senti très déplacé dans cet univers. Opressé par la nouveauté. Et puis, lui ça n'avait pas été un choix... Peut-être qu'elle, si. Il la rassura :

- Ne soyez pas inquiète. Après tout, si vous ne connaissez pas Camelot, vous allez pouvoir tout découvrir !
Au fait ? Vous alliez à un endroit précis ?

Elle n'allait vraiment pas dans un endroit précis. Elle était partie de chez elle pour découvrir un univers qu'elle avait entièrement et elle allait là où son cheval la menait. Maintenant que Julien lui posait la question...Il faudraitr qu'elle se fixe un but maintenant. Elle n epouvait pas errer toute sa vie sur les routes.

*Camelot... *

- Je....Non, je n'ai pas à un endroit précis...J'allais à droite et à gauche...

Avouer qu'elle était partie de chez elle par un simple coup de tête était des plus grotesques

Julien avait cette lueur bienveillante dans les yeux. Celle qui le caractérisait depuis toujours. Il dit, jovial :

- Et bien nous allons dire que maintenant vous en avez une. Car il fera bientôt nuit et je ne peux vraiment pas vous laisser errer, seule, après un long voyage.

Il tourna la tête en direction de Camelot, terres d'asile de nombreux voyageurs. Certainement grâce à la grande bonté de son Souverain.
Le Novice reprit :

- Si cela vous sied, bien sûr, je vous guiderai jusqu'aux grandes murailles...

Elle n'avait pas constaté que le jour déclinait depuis un moment. La nuit était effectivement proche.

* Après tout, pourquoi pas. Au moins j'aurai un toit et pour le reste on verra*

Elle regardait le jeune homme, complètement différent des autres. Si tout le monde pouvait être comme lui... Elle en soupirait. Ce n'était que des rêves.

- Dans ce cas, je vous suis. Mais il me gêne de vous savoir à pied. Ma monture est suffisamment grande pour qu'elle nous porte tous les deux...

Elle déglutit. Qu'est ce qu'elle venait de dire ? C'était sans doute part le fait qu'elle se sentait à l'aise. Trop peut-être...

- Tout à l'heure, vous vous êtes nommé et pas moi... Je m'appelle Ithila...

Julius fut content de voir que les quelques barrières qui semblaient au premier abord, infranchissables, étaient tombées rapidement entre eux deux. Il répondit :

- Je suis enchanté, Ithila.

Puis, il considéra sa proposition. C'est vrai qu'il serait ridicule de marcher à côté d'elle. Cette jeune femme était en plus généreuse, il accepta donc sans ciller :

- Très bien.

Et joignant le geste à la parole, il s'approcha du cheval et monta en scelle, arrangeant tout les drapés qui formaient son habit comme il le pouvait. Il n'avait pas pensé, en les revêtant au matin, qu'il se retrouverait dans cette situation. Cela lui rappela lorsqu'il était à Rome et qu'il apprenait l'équitation, ne pouvant porter que sa toge pretexte.
Il ajouta :

- Vous pouvez aller droit devant, Ithila.

Elle se sentit un moment mal à l'aise quand Julien monta sur sa monture. Jamais on ne l'avait approché d'aussi. Puis elle se senti mieux. Elle laissa le temps au romain de mettre en place ses habits. Puis elle dirigeait son cheval dans la direction indiqué par Julien. Elle pensa à Camelot et une joie envahit son coeur. Elle allait découvrir un nouveau royaume et la façon dont il l'avait évoqué, cela devait être presque merveilleux.

* peut-être que c'est différent de ce tout ce que j'ai vu...*

- Euh....Je ne sais sans doute pas aussi bien monté que vous...sir...euh Julien. Je ne voudrais point que vous tombiez par ma faute.

Puis elle serra ses talons contre le ventre du cheval. Celui-ci, ayant senti un revirement, comprit que l'écurie l'attendait. Il se mit au galop en direction de Camelot

Sa franchise était vraiment émouvante... Elle ne devait pas avoir vécu grand chose ni avoir rencontré beaucoup de monde dans sa toute jeune existence. Il ne répondit rien lorsqu'elle s'excusa de sa façon de mener sa monture. Il était certain qu'elle faisait ça très bien.
Puis, ils partirent au galop, Julius aimait cela ! Le vent fouettant son visage, le bruit de la cape froissée, les cheveux de la jeune femme qui le chatouillaient.

En peu de temps, et silencieusement, presque religieusement, oserais-je dire, ils arrivèrent aux murailles de Camelot. Un garde s'assura de l'identité des voyageurs. Reconnaissant Julien, il ne leur fit pas de tracas et ils purent franchir la porte sans encombre.

Julien descendit de cheval et tendit son bras afin d'aider Ithila à faire de même tout en disant :

- J'espère que vous êtes prête à découvrir Camelot, Damoiselle.

[Si tu veux, on peut continuer dans Camelot, sur la place... Tu n'as qu'à poster ta réponse là-bas.]

[oki, je vaius aller y poster ]

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