La formation des chevaliers : Le jeune enfant appelé à devenir chevalier était généralement placé, pour son éducation, chez son seigneur. Dès son arrivée, on lui faisait rencontrer le cheval à l'écurie, à la forge, à la sellerie, où on lui montrait comment nourrir, soigner et harnacher ce qui serait l'outil le plus précieux de son métier.
Adolescent, il servait d'écuyer aux chevaliers, le mot écuyer venant d' "écu" qui désignait le bouclier. Afin que les chevaliers arrivent en pleine forme sur le champ de bataille, l'écuyer était chargé de transporter son équipement , notamment le bouclier qui était très lourd. En pleine bataille il relevait les chevaliers désarçonnés ou leur amenait une nouvelle monture.
Former un guerrier, rompu à l'exercice de l'escrime à cheval, demandait des années. On leur donnait les chevaux les plus rétifs qu'ils devaient dompter sous l'œil des moniteurs. Ils en sortaient couverts de plaies et de bosses, et beaucoup y laissaient leur vie ou devenaient estropiés. Vers 18 - 20 ans, la cérémonie de l'adoubement consacrait l'état de chevalier. Lors de cette cérémonie, il recevait le destrier, les éperons, l'épée et le manteau, ainsi qu'un geste symbolique, un coup sur la nuque du plat de la main (la colée), plus tard transformé en léger coup du plat de l'épée sur l'épaule.
Le dur entraînement du chevalierLe chevalier, sans son cheval, n'était rien. Aussi l'apprenti chevalier pratiquait-il souvent les tournois ou la chasse pour apprendre à maîtriser l'art de l'équitation.
On apprenait aux écuyer l'endurance (rester des heures en selle), la ruse, à garder son sang-froid, le courage (tuer un ours à l'épée).
La gymnastique du chevalier :
Sauter, avec son armure, sur le dos d'un cheval sans s'aider des étriers.
Grimper avec son armure sur un cheval au galop en attrapant la main tendue par le cavalier.
Grimper avec son armure tout en haut d'une échelle... par le dessous de celle-ci.
Sauter, en armure, sur un cheval au galop et se retrouver assis en face du cavalier.
Escalader un rocher seulement à l'aide des mains et des pieds (ai-je précisé qu'il était en armure? mdr)
La quintaine était un gros mannequin de paille ou de bois monté sut un pivot qui servait à l'entrainement du chevalier. Lorsque ce dernier frappait maladroitement dessus, la quintaine tournait et lui donnait un grand coup dans le dos.