Bon anniversaire Guenièvre !

Nous sommes le 22 mai et ça y est, notre Gueny a passé les 17 ans, alors bien sûr comme c'est la coutume le grand Lancelot rend hommage à sa reine, par un petit post cadeau que voici :

Première partie

Un cavalier...

Enfin plutôt deux cavaliers...

Deux cavaliers montés sur le même cheval...

[HR : voilà pourquoi je me suis trompé au début, de loin j'avais mal vu... ]

Un cavalier dont un porte une robe et l'autre... Une jupe !

Deux femmes sur un cheval !? Et nous sommes au sixième siècle ?!

[HR : chocking !]

Donc reprenons : deux cavalières sur un cheval (un étalon) [HR : sans commentaires sur le détail qui a permis d'identifier ça... ], deux cavalières dont l'une porte la barbe et une jupe à carreaux crasseuses et l'autre une robe brodée d'or et des accroches coeur pendus aux tempes.

...

Une femme à barbe ?

[HR : bah oui et les roulottes avec l'homme éléphant , le mouton à cinq pattes et le trapèziste cul de jatte suivent juste derrière. ]

Non il n'y avait pas de femme à barbe là, pas sur ce cheval-ci en tous cas.
Alors s'il n'y en a pas, il ne reste pas trente six possibilités : quelqu'un qui porte une jupe à carreaux et des poils partout, ça ne peut-être qu'un Ecossais.

Donc le tableau commence à se dessiner :

Un homme et une femme [HR : chabada bada chabada bada] montés sur un cheval traversant la campagne bretonne.

La double silhouette centaurine se découpait dans la verdoyante campagne bretonne, campagne encore humide de cette graisseuse rosée matinale qu'on ne voit qu'en Albion.

Le cheval lui avançait d'un pas tranquille dans ce qui semblait être le début d'une belle matinée au milieu de cette nature qu'emplissait le silence de son éveil...

Enfin le silence, le silence... Il n'y en avait pas vraiment du silence, et cela n'avait rien de très surprenant car comment peut-on s'imaginer voyager les oreilles au repos lorsque l'on trimbale en croupe (et en amazone) une femme d'environ 17 ans qui sent bon la rose mais qui a surtout une langue particulièrement gigoteuse.

[Hj : ce genre de qualité pour une langue peut avoir un autre usage bien plus utile que la parole mais cela son Ecossais de compagnon ne le savait pas encore...
Aimez une bavarde vous ne serez jamais déçu ]

La cavalière à la voix joliement perchée semblait ne pas vouloir cesser de parler.

Elle parlait, elle parlait, elle parlait... Des paroles qui eussent pourtant passionné les socios-historiens du 21ième siècle mais que, comme c'est désespérant, seuls les petits cailloux du chemin retiendraient pour toujours et dont eux seuls gardent encore pour longtemps le souvenir. Ils se le racontent encore entre eux les jour de pluies quand ils ont envie de se fendre un peu la pêche (enfin l'émail).

N'étant guère historien mais véritable imposteur, je suis parvenu à soudoyer un de ces petits cailloux [HR : et ça m'a couté chaud : deux semaines de ricochets au bord du lac, une fortune ] et j'ai pu glaner quelques extraits des paroles de la dame oiselle :

(précisons que l'ensemble de ce récit a été rapporté par ces rigolard de petits cailloux qui savent parfois se montrer généreux...)

"Vous êtes très malodorant"

"Vos cheveux m'irritent les joues, ça m'a piqué toute la nuit"

"Vous savez jouer au bênet ? Je veux dire en dehors de la vie courante ? Ne vous vexez pas je parle du jeu. "

"Je ne crois plus en Dieu moi, vous savez pourquoi ? Parce que j'ai découvert que Dieu m'ennuyait autant que mon mari."

"Rien n'est plus fat qu'un chevalier du Roi. Si deux chevalier du roi. Et qu'est ce qui est plus fat que tout ? La table ronde en séance, je vous le dis croyez moi."

Et plus elle parlait, plus son compagnon de route se taisait, comme si par un mutisme de plus en plus profond il cherchait à garder l'équilibre pour ne pas exploser.

L'Ecossais ne grognait même plus. [HR : au début il grognait mais ça lui a fait user son quota de mots pour le mois trop vite]
Il avait acquis à force d'un rude entrainement une capacité à ne rien entendre (une capacité usuellement fort utile à un homme marié) qui lui permettait de se couper totalement des fréquences audibles des voix humaines, il pouvait ainsi supporter le voyage sans dommage pour son cerveau. Cerveau un peu épais certes, mais un cerveau reste un fragile organe neuronal à protéger jalousement, même si on sait que ce genre d'Ecossais a une boite cranienne à toute épreuve.

ça tombait bien d'ailleurs cette histoire de boîte cranienne, car les ennuis allait se présenter au détour du prochain tertre.

Passé le tertre (et une bonne lampée de blabla féminin), les ennuis se présentèrent aux deux cavaliers sous la forme d'un chevalier justement, un chevalier à cheval (lui aussi) et qui leur barrait la route.

L'Ecossais fit faire halte à sa monture en tirant les rênes avec force.

Demoiselle : "Pourquoi vous arrêtez vous ? Je ne vous en ai pas donné l'ordre. Nous ne sommes pas encore arrivés !"

L'écossais ne dit rien, ce qui ne le changeait pas beaucoup, il toisait d'un oeil à la sauvagerie encore contenue le grand nigaud qui se dressait sur son chemin.

Un grand qui irradiait cependant une lueur celeste que le regard
avait du mal à soutenir, tant la beauté et la force semblait en émaner.
Cet aisance, ce visage Appolonien et ces mains herculéennes lacées d'un beau cuir Neustrien.
Ah oui on ne pouvait guère se tromper lorsqu'on croise un demi Dieu, et dans ces contrées il n'y en avait qu'un et c'était :

"Messire Lancelot !"

[HR : quelle surprise ! ]

Voilà ce que cria la jeune pucelle (enfin on espère...) en apercevant le quidam cuiré et clouté qui se tenait là à l'endroit situé exactement entre le chemin parcouru et le chemin à parcourir.

Lancelot ne souriait pas, il avait sa mine d'homme sérieux qui vient de galoper cent dix sept lieues sans dormir ou manger (ni même faire pipi).
Traits tiré, gueule livide, haleine de chacal mais encore beau. Il rayonnait moins qu'au sortir du bain mais c'était pas si mal à condition de ne pas être incommodé par l'odeur...

Loagan lui, car c'était bien Loagan, ce n'était pas l'odeur qui l'incommodait mais plutot l'idée qu'on se trouvât en travers de sa route.
Il aurait bien émit un grognement mais, Lancelot parla le premier, de sa belle voix de chevalier :

Lancelot : " Enfin je vous retrouve, cela n'est point trop tôt. Vous êtes sauvée ma Reine, j'ai suivi vos traces à travers la forêt, vous allez pouvoir rentrer à Camelot saine et sauve."

Ce que Lancelot n'avouait pas c'est que s'il avait été si long c'est parce qu'il s'était trompé de piste: En croyant pourchasser Loagan et la reine il avait en fait suivi les traces des roulottes de Saltimbanques plus ou moins bohémien. Il avait fouillé tout le campement sans succès et ce ne fut qu'au retour d'un certain Clopin, bouffon de son état rentrant d'une bouffonnerie, qu'il apprît de ce dernier qu'ils avaient croisé un homme et une femme à cheval allant au Nord Est pour le remettre dans la bonne direction.

A cette fière mais somme toute modeste déclaration, la reine répondit :

Guenièvre : "Messire Lancelot vous avez fait tout ce chemin pour rien. Je suis avec messire Loagan de mon plein gré et ne désire rentrer à Camelot séant.
Vous pouvez donc vous en retourner et le dire à mon mari."

Des paroles qui n'eurent pour première réponse qu'un froncement de sourcil.
Puis l'instant de semi sidération passé, Lancelot se reprenant lança :

Lancelot : " J'entends bien vos paroles ma reine. Mais mon Roi m'a donné une mission et qui dit mission royale, dit mission sacrée.
Je dois donc vous ramener, le bon grés n'a rien à voir avec cela.
Ah oui et je dois aussi accessoirement raporter à la justice d'Arthur le paillasson à carreaux qui vous sert de ravisseur, mais cela ne vous concerne point ma mie."

C'en était cette fois un peu trop pour Loagan, pour une fois les mots se bousculaient à la sortie de sa bouche :

Loagan : "Tu es sourd tête de haneton ? Dégage du chemin on n'est pas en avance !"

Lancelot pour la première fois regarda l'Ecossais dans les yeux et y vit la colère qui grondait. Après de telles paroles, il était clair que le premier des chevaliers d'Arthur n'allait rien faire pour la ménager.

*Lancelot (tout bas) : "Un haneton... ça pique les hanetons."*

Lancelot : " Dites moi monsieur l'ours Picte mal léché, à quel montreur appartenez vous ?
Je vois encore la trace de votre anneau servile dans votre nez, il est vrai que les gens de votre race nordique ont coutume d'en porter, mais auriez vous égaré le votre ?
Je puis y remédier. "

Et Lancelot porta la main à sa ceinture qui était décoré d'anneau. Sa main glissa aussi sur son épée.

Loagan : "Tu vas voir ce qu'elle va te faire ma race !"

La corde sensible avait été touchée... Les Ecossais son jaloux de leur liberté c'est bien connu et detestaient qu'on les prennent pour des Pictes.

Loagan, peu à l'aise à cheval, mit pied à terre et se rua vers Lancelot en dégainant sa claymore.

Lancelot fit faire un écart à son cheval et dégaina à son tour.

Les deux hommes se faisaient face, l'un à pied en guenille tenant une gigantesque épée à deux mains et l'autre à cheval dans sa belle armure Sarmate une belle épée romaine (donc gauloise) au poing.

La Reine, en femme prévenante n'écoutant que son humanisme dit d'un ton supliant :

Guenièvre : "Messires ! Messires ! Je vous en prie... Entretuez vous pour moi !"

Ne pas décourager les mâles instincts, voilà une autenthique conception de l'humanisme, et qui sait avec un peu de chance elle aurait le droit de se faire violer par ce qui resterait du vainqueur...
Enfin elle pouvait toujours en rêver.

Il n'en demeure pas moins que encore de nos jours, ça exite les dames les duels entre mâles odorants.

[HR : ça c'est du jeu de mot...]

Elle se câla mieux sur le cheval, elle commençait aussi à avoir un peu mal au derrière, pour assister au spectacle.

A suivre...

Deuxième partie

Le duel entre l'écossais furibard et le chevalier à la charette à boeufs mais pour cette fois à cheval commença :

[HR : faut pas qu'il se plaigne il aurait pu avoir des mulets... ]

Premier assaut

Loagan brandit sa gigantesque épée au dessus de sa tête avec une rapidité impressionnante vu la taille de l'engin (La reine en frémit...). Il la rabattit avec une grande vélocité en direction de l'étrier droit de Lancelot.
Son but était de lui entamer le pied (quel salaud !), mais Lancelot, bien que pris de vitesse, ne se laissa pas rouler par cette vieille technique d'amorce de combat : il eut juste le temps de faire pivoter son cheval pour qu'il présentât ses sabots à Loagan dont l'épée siffla en fendant le vide (sans pied).
C'était loupé.
Lancelot répondit en faisant ruer son cheval dont les sabots fouettèrent l'air pour forcer Loagan à reculer, ce que le grand Ecossais fut bien obligé de faire... (nananère)

Deuxième assaut

Loagan étant mis à distance, Lancelot brandit son épée à son tour et piquant des deux se rua sur son adversaire en hurlant son cri de guerre :
"Viiiiiivvvvee moooooiiiii !!!!!!!!" (cri de guerre tout à fait typique d’un chevalier de l'époque)
Arrivé au niveau de Loagan il abattit son épée sur lui, mais l'Ecossais avait anticipé et leva sa grande épée sur laquelle cogna donc celle de Lancelot dans un grand bruit de métal.

#SHLING#

Troisième assaut

La main de Lancelot vibra sous le choc, mais comme il savait que l'épée de Loagan était lourde, il remit plusieurs coups d'affilés (dont certains très vicieux) mais toujours ils furent parés par la grande lame du Scott qui bougeait avec une vélocité peu commune pour une arme de cette taille. (C’est dire si Lolo était costaud)
Mais à force de cogner comme un dératé, Lancelot finit tout de même par s'ouvrir une brèche dans la défense héroïque de Loagan et son épée alla égratigner le coude de l'écossais qui recula sous le coup de la douleur et, plus grave encore (surtout pour lui), lâcha son épée.

Quatrième assaut

Cette dernière reculade avait acculé Loagan contre un arbre : plus le choix, il ne pouvait plus reculer sans être embroché et il n'avait même plus d'épée.
Alors que Lancelot piquait à nouveau pour justement venir l'embrocher (qui a dit qu'on ne tuait pas un adversaire désarmé, certainement pas Lancelot…), il vit sur le sol un gros morceau de bois, sans doute laissé là à son intention par un Dieu de la forêt (ces derniers aimaient particulièrement les Ecossais poilus, aller savoir pourquoi…).
Il attendit que Lancelot s'approchât et le cheval était presque sur lui lorsque se penchant, il se saisit brusquement du bâton, et alors que Lancelot allait frapper le coup de grâce, voilà que son crâne rencontra soudain une grosse branche, branche qui heureusement pour lui était en bois vert, sinon il serait mort mais il est bien connu qu'il n'y a du bol que pour les saligos.
Lancelot désarçonné (quand même) tomba sur le sol, le poing toujours crispé sur son épée mais un peu sonné quand même.

Cinquième assaut

Loagan n'avait pas envie de rire, mais il était prudent. Achever Lancelot à coup de bâton ça aurait pu être une idée saut que manque de chance, son fagot de sauveur s'était brisé en s'écrasant sur le crâne au moins aussi dur que le sien du chevalier.
Loagan alla donc rechercher son épée en trottant, ce qui permit à Lancelot de se remettre sur pied, le front un peu sanglant mais bel et bien là.
Quand il avança vers l'Ecossais, arme au poing, l'autre avait sa Claymore bien en main et prêt à en redécoudre.
Lancelot avait perdu l'avantage de la monture...

Sixième assaut

Après tout un coup sur le crâne ce n'est rien du tout, en plus le coude de Loagan pissait le sang.
Lancelot commença à sautiller autour de lui à la manière d'un boxeur qui cherche à provoquer pour pouvoir contre attaquer.
Mais Loagan avait déjà connu trop d'ennemis pour ne pas connaitre cette ruse, il attendit que Lancelot se lassât.
Et il se lassa, lançant finalement une attaque éclair en direction du thorax de Loagan, attaque qui fut parée à la dernière seconde.
Loagan contre attaqua par un coup circulaire vers les côtes que Lancelot esquiva en s'accroupissant brusquement.

Quel duel !

Septième assaut

Les coups continuaient à pleuvoir de part et d'autre mais sans jamais qu’aucun ne prît l’avantage, les « Shling Shling » succédaient aux « Glang Glang ».
De plus en plus lassé par ce combat qui s’éternisait, Loagan voulu porter un coup très puissant à Lancelot au niveau de la gorge, mais le chevalier s’esquiva de côté et la gigantesque épée s’écrasa sur un arbre, fendant son tronc au tiers.
Le choc le fit trembler si fort qu’il provoqua une pluie de glands qui s’abattit sur les deux hommes. Un écureuil qui glandait là (l’écureuil glande parfois) tomba lui aussi précisément sur la tête de Lancelot.

#Yeak ! #

fit-il en se rétablissant, ce qui en écureuil signifie à peu de chose près « gros nazes !» ou bien « saloupiauds ! » selon la prononciation.

Huitième assaut

Puisqu’on avait décidé de jouer au bucheron avec son crâne, Lancelot décida de répliquer sur le même ton.
Il dressa son épée au dessus de sa tête et l’abattit violemment en direction de la grosse tête hirsute de Loagan.
Grosse tête peut-être mais encore assez mobile, Loagan recula mais perdit l’équilibre et s’écrasa contre l’arbre qu’il avait fendu précédemment.
Un craquement sinistre se fit entendre.

#CRACK# (comme c sinistre... )

Ce n’était pas les os de Loagan, mais l’arbre qui sous le choc avait rompu les derniers amarres qui le retenait à la verticalité.
L’écureuil, qui était resté par terre pour épousseter son poil, regarda avec désespoir s’effondrer le grand chêne dont un des creux contenait sa réserve de nourriture pour l’hiver. Il cria

" TIMBER !"

ce qui en écureuil signifie " Non ! Pas ma réserve !".

On comprend mieux maintenant pourquoi ce cri retentit souvent dans les forêts canadiennes.

Neuvième assaut

Pause pipi. (Il était temps…)
Les deux hommes allèrent chacun contre un arbre et dégainèrent rapidement, ils savaient que le plus rapide serait vainqueur !
La Reine se tordait le cou pour essayer de mieux voir l'action à cet instant précis, mais rien à faire les arbres cachaient la vue. (Quel dommage...)
Ils furent là aussi rapides l'un que l'autre, chacun rengaina et dégaina aussi vite que son adversaire, au prix de quelques gouttes sur les braies mais vu leur état, ils n'étaient plus à cela près.

Dixième assaut

Un choc de titan ça fait toujours un peu de dégâts. Un arbre était déjà sur le carreau, un écureuil avait la patte dans le plâtre (et se trouvait condamné à la famine en plus) et l’effet de l’urine de brave sur la nappe phréatique du coin n’en parlons même pas…

Ils recommencèrent à s’entretuer dans l’allégresse, Loagan couvert de sang, Lancelot suant rouge comme une écrevisse. Ils s’élancèrent l’un contre l’autre et leurs deux épées se choquèrent et ils restèrent un long moment à éprouver leur force, épée contre épée, en se faisant des grimaces.
Chacun cherchaient à se souffler sa mauvaise haleine en pleine face comme dans les films (d’ailleurs dans les films c’est souvent le gentil qui gagne à ce jeu là, il faut croire que le gentil a toujours mauvaise haleine…)
Finalement, devenant l’un et l’autre de plus en plus cramoisis ils s’épuisaient l’un l’autre et se lassant de cette botte stérile ils reculèrent tout deux brusquement.

Pas moyen de les départager…

Onzième assaut

Une épée c’est un peu comme une batterie de téléphone portable : à force de l’utiliser elle finit par s’user et on ne peut plus recharger.
Loagan et Lancelot s’élancèrent à nouveau l’un contre l’autre et ce fut le drame… Pour le forgeron. Ils mirent pourtant une violence normale dans ce coup (ils commençaient à être crevés) mais pourtant ce qui arriva, arriva… En se choquant le gladius de Lancelot et la claymore de Loagan se brisèrent l’une contre l’autre exactement au niveau de la garde, les rendant parfaitement inutilisables.
Ils restèrent un moment tout à fait idiots à contempler dans leur main la garde sans lame de ce qui était autrefois leur arme de poing.

Douzième assaut

Quand on a perdu le moyen de se chicaner, la sagesse voudrait qu’on cessât de se quereller, qu’on signât la paix en reconnaissant que le destin se refusait à donner un vainqueur à ce combat, qu’on se payât un pot à la taverne du coin en comptant ses cicatrices, qu’on offrît quelques ribaudes à son ennemi en signe d’apaisement, qu’on dansât sous le cocotier de la concorde ect…
Mais tout cela ne marche pas quand on s’appelle Lancelot ou Loagan, pour qui l’expression « avoir la tête dur » a vraiment tout son sens.
Se voyant privés subitement du moyen d’embrocher leur adversaire, les deux hommes ne mirent pas longtemps à se dire : Qu’à cela ne tienne si l’on ne peut plus se transpercer, l’on peut encore s’assommer, tant qu’on a des bras et des pieds.
Ils jetèrent donc leurs gardes inutiles et se ruèrent l’un sur l’autre pour finir à coup de bourre pif ce qui avait été commencé à coup de sabre.

Qui a dis enragés ?

Treizième assaut

Un coup du sort arrive parfois. (surtout au treizième assaut).
Alors qu’il courrait vers son adversaire pour lui mettre un bon coup sur le pif, Loagan glissa sur une pomme de pin et s’étala de tout son long sur le dos en poussant un juron écossais (ce qui était vraiment très très grossier, même la Reine pourtant peu farouche en rougit)
Lancelot voulut profiter de ce coup du sort pour terrasser une bonne fois pour toute cet arrogant Nordiste. Il se rua sur lui poing en avant mais dans un ultime réflexe de bête abattue, Loagan toujours à terre lança presque à l’aveuglette un pied défensif qui, avec beaucoup de chance, percuta un endroit de son anatomie qui comptait particulièrement pour Lancelot…
Le premier preux d’Arthur s’effondra à genoux, le souffle coupé en jurant lui aussi et ajoutant avec une petite voix :

« ça n’est pas très loyal, pas très loyal du tout »

Décidément le sort n’aimait personne en ce treizième assaut…


K torziaime aço (g mal aux doigts)

Le cheuva lié ce remi lanteman de ça blaiçur o partis mé pa suffizaman vite. Loagan pu lui maitre un phaurmidable cou de pié den l’abdaumenne, pui deu, pui troa mé o Ktrième, Lenceleau ce pancha de cauté é lui mi un cou de boulle (ala Zizou) ki lui caça le né.
Cété la troazième foi dan sa vi queue sa lui arivé : pa de koi fère peurre a un Ecaussé, mé cela daunna juste le tan à Lenceleau pour se remetre an gard et ataqué a nouvo.

(c crevant le style sms )

Quinzième assaut

Voyant que le nez du fier higthlander pissait encore plus le sang que son coude, en tacticien avisé Lancelot résolut de le prendre pour cible principale.
De son côté Loagan ayant remarqué que depuis sa chute Lancelot marchait un peu en canard avec les pattes écartées, il décida de concentrer ses attaques sur les partie génitales déjà fort affaiblies du fils de la dame du Lac.
Alors que Lancelot s’efforçait de porter des coups au visage, Loagan lui cherchait systématiquement le dessous de la ceinture.
C’est ce qu’on appelle agir de bonne guerre, cependant le résultat fut loin des attentes des deux combattants…

Seizième assaut

Chacun obsédé par l’idée de frapper la faiblesse de l’autre et de l’empêcher de frapper la sienne, ils ne firent plus que s’annuler mutuellement.
Les coups de boule répondaient au coup de boule, les uppercuts aux uppercuts et les coups de pieds au coup de pieds, les coups de genou au coup de genou.
Loagan tenta même une prise de judo à laquelle Lancelot répondit par un mouvement de karaté. Même dans les japoniaiseries les combattants s’annulaient…

A tel point qu’ils arrivèrent au dix-septième assaut à parfaite égalité : Lancelot s’était finalement fait pété le nez et Loagan en avait pris lui aussi plein les roustons.

Qu’allait-il se passer ? Comment la fortune allait-elle trancher devant tant de bravoure (et de roubignoles en marmelades…)?
La courte paille ou les dominos allaient-ils être le seul moyen de départager les deux héros ?

Le sucepence é ta çon konble !

Dix septième assaut

A bout de force, les poings en sang qui étaient si matés qu’ils n’étaient plus que des petits moignons, leurs visages tuméfiés, les oreilles à moitié arrachées, les génitoires partis sans laisser d’adresse, les dents éparpillées dans la campagne environnante, les barbes couvertes de sang, de morve et de bout de chair de l’adversaire (on se croirait dans Rocky).

Un dernier coup de poing de part et d’autre et :

#BROUF#

Les deux hommes tombèrent dans les bras l’un de l’autre, épuisés, rincés, lessivés, en mode off, dézingués, vaporisés puis il se produisit soudain…

#BOUM#

Au moment de s’enlacer, les corps des deux hommes explosèrent brutalement en une pluie d’étoiles qui envoya valser la Reine à 10 mètres de sa monture.

La pluie en retombant se transforma en un gros gâteau plein de crème au chocolat sur lequel 17 bougies flambaient avec force et vigueur.

Dans le ciel s’illuminaient des constellations d’étoiles qui n’avaient rien de bien céleste mais qui formaient des mots que l’on pouvait lire et qui ressemblaient à peu près à ça :


BON ANNIVERSAIRE ZABYOU



Y avé de koi aitre baba…

Allez, je me permets le premier commentaire, puisqu'apres tout c'est mon cadeau :

MDRRRRRRRRRRRRR !!! (ça c'est du commentaire!)

Ca me touche bcp, cher Lex, que tu ais retenu ainsi tous les vices, les délires, les fantasmes de cette chere Gueny et pas seulement d'elle... :X (mais je vous dirais pas de qui d'autre, non non non... qui a dit "ce serait pas toi??" qu'il se dénonce!!! ), et que tu les ais ainsi mis en scene dans cette petite petite histoire rocambolesquement drôle

Roh, une éxplosion de deux corps en poussiere d'étoiles... C'est tellement romantique et... remplis de sous entendus ? hihi, si c'est le cas, ils ne me sont pas destinés pour le coup

Que tu ais retenu ma date d'anniversaire, tout simplement, m'époustoufle!

Erf, 17ans on me demande souvent ce que ça me fais... Bah écoutez, ce matin, comme tous les matins, je me suis levée, et le soleil était toujours là, je me suis lavée, et l'eau du robinet était toujours soumise à la loi de la pesanteur, et puis j'ai pris mon petit dej', et y avait des croissants! Ca m'a tout chamboulé

Merci cher Lex pour ce cadeau inestimable; et surtout, unique! lol!

Juste à la lecture de la dernière phrase un truc m'est venu et j'ai besoin de le dire, ça me brule les lèvres!

..... au rhum....

Voilà c'est tout... Pardon... MDR!

Vouuaaiiis!

Super Anniv' ma Eli!!!

17 ans c'est que la répet' pour la grande bamboula des 18 ça!!!
Allez, c'est la tournée de Toto! Champagne pour tout le monde! Et poches de glace pour ces messieurs!

Sale temps pour les roubignoles des braves que l'anniversaire d'Eli, je vous le dis! (non mais dites donc, pas de mauvais esprit s'il vous plait nous sommes entre gens -presque- convenables! )

Je tire mon chapeau à Lex aussi, il m'a fallu le lire au moins deux fois pour en saisir toutes les subtilités! Affection toute particulière pour le round 9 et 14! Un vrai bijou! Qui n'éclipse pas quand même notre joyau de 17 printemps gazouillants!

Plein de bonheur et, c'est de circonstance, plein de réussite pour toi Elisabeth!

Ah là là, magnifique ! J'ai chaud comme si j'avais fait le duel ! Sauf que c'est plutôt que j'ai frôlé l'étouffement par le rire...

Encore Joyeux Anniversaire ma Eli ! Je te souhaite tout le bonheur que tu mérites, un bac très vite terminé et des résultats à la hauteur de tes attentes, un Luc, un Jean ou un Marc pour tes Amours, un voyage à Tours en Août (exemple totalement au hasard), un assortiment de gâteaux viennois pris dans les grèves de la poste de chocolats suisses (n'importe quoi !), une fusion de Total avec Esso, une boîte pleine de papillons de la part de Jean, Marc ou Luc, une perruque de Mylène Farmer, un sms du nouveau commissaire priseur le plus en vogue de Paris, une barque avec un lord Anglais dedans qui a gardé l'accent...

.... Et pour Gueny, je lui souhaite un Ecossais qui s'appelle Loagan (hasard encore)... et pas un Chevalier qui crierait "Vive moi !" même lors de certaines autres batailles

EXPLDR!! A ça je vous jure, c'est ce que j'appelle des admins de choc!

Merci mes cheres collègues préférées !

Que de couleurs Evy dis moi! J'ai l'impression d'avoir fait pêter la bouteille de champagne à moi toute seule !

Et oui, la réussite, oui, le bonheur, oui, un Luc un Marc un Jean qui passent sous silence le quatrième évangéliste , un lord anglais mmmh encore mieux !

La perruque de Mylene Farmer... MDR!!!!

Par contre, la boite pleine de papillons je l'ai eu, enfin... pleine de douces fragrances qui venaient papillonner dans mes narines; le cadeau venait ni de Marc, ni de Luc, ni de Jean, mais d'une femme de goût, eh oui!!

Quant au sms du commissaire priseur, je l'ai eu hier, après 20 jours de silence... et... il a quand mm réussi à zapper mon anniversaire!

... *soupire*

Si ça peut te consoler, le commissaire priseur m'a envoyé un sms en me disant : tu me confirmeras pour le 13 !
Je pense donc que ce sms était pour toi à la base... (je l'ai reçu hier en plus... et j'ai répondu : Gné ? Le 13 ? Merci quand même pour les nouvelles *sif*) BREF !

Contente que ça t'ait plu ma Eli

EXPLDR!!!

Le 13 de quoi?? Juin ?? Si c'était pour moi, il est tapé! Le 13juin je suis en plein bac de maths!

On se parle ce soir au tel

héhéhéhéhéhéhé je veux voir le cadeau de Lex pour l'adminette la plus virile du clan!!

M'en fou qu'il soit pas chez lui, JE VEUX!

Un kilt tout neuf? Des rasoirs pour le poil aux pattes? Le dernier Playboy version 500's avec en page centrale Dame Indegonde?!

Les paris sont ouverts!