A la recherche de sir Tor.

Tor avait posé pied à terre, dans une clairière.
Son entraînement l’avait épuisé. Il avait fait le tour de son savoir et de ses armes. Angon, javelot franc, Arbalète, Arc long bow, Bardiche, dont le fer en forme de hache étirée possédant un long tranchant. La Claymore, Grande épée à deux mains, Dague, Goupillon, Sorte de fléau d'armes possédant plusieurs chaînes terminées par des sphères garnies de pointes. Hache. Tout y était passé. Ajouté à cela son entraînement physique.
Maintenant, il contemplait les arbres boisés autour de lui, écoutant merle, coucou, fauvette et mésanges. Le bruissement d’un petit ruisseau d'eau claire.
Un Ki-ouik, aigu fit lever les yeux de Tor.
Une chouette effraie frôla son crane et pris de l’altitude. Elle était blanche comme la neige immaculée. Tor ferma les yeux, fasciné par tant de beauté. Il entendit alors un cheval s’approcher à travers les arbres majestueux.
Il reconnu Elwyl. Un sourire illumina son visage en voyant sa protégée.
Il la voyait comme une enfant, une illumination aux cheveux bruns, aux boucles rondes, tournant la tête pour poser sur lui ses deux magnifiques émeraudes.
Il prit soin de ne pas l’apeurer, toussota, bien qu’elle avait du entendre son cheval arriver, puis déclara :

-Quel heureux hasard de trouver ici une fée, ou serait-ce une princesse ? Ha mais c’est vous dame Elwyl ! Je ne suis pas sur qu’il soit bien raisonnable pour une dame telle que vous de se promener seule dans cette forêt, comme vous avez l’air de l’avoir constaté, on s’y perd facilement, heureusement qu’un elfe m’ai indiqué avoir croisé la plus belle des fleurs, comment ne point comprendre qu’il parlait de vous !

Tor eut un sourire amusé.

-Probablement n’était ce point important alors. Permettez-moi de vous escorter jusqu'à la citadelle gente dame, je rentrais moi-même après une journée laborieuse.

‘’Drôle de fille’’ pensa t-il, avec amusement. Elle semblait avoir hâte de rentrer.
Il sembla clair qu’elle n’avait pas envies de parler, aussi Tor respecta t-il ce fait. Fit faire demi tours à son cheval et chevaucha aux côté de la jeune femme. Attendant qu’au besoin, elle brise le silence.

Sir, vous aller méprendre pour une vulgaire fille des rues seulement ce n'est pas ce que je suis, Princesse Galloise et Celte,
et, euh enfin je n'ai pas été éduqué pour paraître en société ou bien comment me comporter avec des chevaliers. Et je me sens vraiment gauche lorsque je suis à vos côtés. Connaîtriez-vous quelqu’un par hasard qui pourrait m'aider à combler ses lacunes.
Je n'ai ni la grâce ni la gentillesse ni la culture d'une princesse.... Et je ne veux pas faire honte à ma famille...

Tor la regarda étonné ?

- Dame Elwyl, ne vous méprenez pas non plus sur mon compte. Je n’ai rien vu jusqu’ici qui puisse justifier que je vous prenne pour une telle fille !
Vous ne savez comment vous comporter avec des chevaliers ? Soyez ce que vous êtes ! Nous chevaliers avons tant d’occasions d’avoir à faire avec des gens hypocrites ou mielleux que lorsque nous croisons la route d’une personne aussi naturelle que vous, cela nous est comme un rafraîchissement. Quant aux lacunes, pour autant que vous en possédiez, je suis fort aise que vous les combliez rapidement. La gentillesse, certes si, vous la possédez. La culture, vous avez la votre, qui mieux que vous saurait parler des pays Gallois et Celtiques ? De ses us et coutumes ?
Pour le reste, je suis persuadé que vous saurez vous montrer respectueuse devant le roi, un chevalier ou une grande dame du royaume comme vous l’avez été avec moi. Alors je reste sceptique que vous puissiez faire un jour honte à votre famille.

Tor la regarda et lui accorda un sourire rassurant. Il comprenait que trop ce qu’elle voulait dire, lui-même ayant ressenti les mêmes appréhensions lors de sa présentation au banquet.

-Vous êtes princesse comme vous le dites, précisément, sachez dés lors que tout chevalier vous doit le respect, et donc que vous êtes l’égale de tous et de toutes, exception faite du roi Arthur et de sa dame à qui vous devez la révérence et la soumission.
Pour autant que vous vous montriez honnête et loyale envers Sa Majesté le roi Arthur et de sa dame, tout chevaliers, ou dames vous manquant de respect manquerait à son honneur ! N’hésitez donc aucunement alors à demander audience au roi.
Je vous recommande même de commencer par là afin de lui être présenté officiellement, puisque vous êtes nouvelle à Camelot.
Si vous le désirez, je me chargerais de vous présenter moi-même, puisque vous êtes un peu sous ma protection.

Les tours de la citadelle étaient maintenant en vue. Tor se tu pour laisser la jeune fille s’exprimer.

Elwyl était rassurée par les paroles de Tor, décidément, Sir Tor avait toute les valeurs du chevalier.Elle éprouva soudain le besoin de se confier a lui.


-Je ne sais pas, je n'ai pas envie d'être présentée en tant que telle parseque, c'est compliqué ma mère et mon père se sont aimé en secret, les Celtes et les Gallois se haïssent depuis des générations lorsque leur amour fût découver j'était déja en route, si je puis dire ainsi.
Mon père en couvrant la fuite de ma mère se fit tué par la famille de ma mère, les Gallois. Ma mère se réfugia chez sa soeur et son beau-frère qui régnait sur l'île de déséspérance au large du pays de Galles.
Là bas nul ne pouvais nous chasser.
Seulement le jour de mes 15 ans nous avons reçus une missive de mon Grand père Gallois, le père de ma mère.
Il voulais me voir, ma mère térrorisé refusa cathégoriquement. Elle avait peur qu'il me tue.
Et a cause du choc, elle tomba malade et en 6 mois partit. pendant 1 ans encore je suis restée chez ma tante. Je n'était aps la bienvenue j'tait tout le temps seule.
Lorsqu'il y avait fête au château je n'avais pas le droit de paraître et je restais enfermée dans ma chambre. au bout donc de ces 1 an, nan pouvans plus je me suis enfuie il y a donc 2 mois et quelques.
A présent j'ai 17 ans et je voudrais rencontrer ce Grand-père, peut être que ce sera ma fin et qu'il me tuera mais bon. Pour l'instant je veux pas que l'on apprenne mon identité.
-Hum, je enfin je vous ai peut être endormi avec mon histoire mais j'avais besoin de me confier a quelqun. Vous êtes le premier ami que j'ai eu de ma vie. En dehor de mon maître d'arme mais bon lui je le considérait plus comme un père.

Ils était arrivé aux écurie de Camelot quand Elwyl eut finit son récit. Tout en descendant de cheval elle sourit a Sir Tor. Il avait été trés gentil de l'écouter jusqu'au bout.

[On a qu'a posté a la taverne maintenant!]

Tor avait écouté Elwyl avec intérêt.
Que d’aventures pour une si jeune femme. Combien ces histoires de familles étaient compliquées, il en savait quelque chose.

-Hum, je enfin je vous ai peut-être endormi avec mon histoire, mais j'avais besoin de me confier a quelqu’un. Vous êtes le premier ami que j'ai eu de ma vie. En dehors de mon maître d'armes, mais bon lui je le considérais plus comme un père.

-Endormi ? Certes non, et je comprends que vous préféreriez vous tenir dans l’ombre pour le moment. Il sera fait comme il vous plaira, mais il est probable que l’on vous montre moins d’égards si on ignore votre identité.
Vous avez eu un Maître d'armes ? Je suppose donc que vous saurez vous défendre, mais prenez garde tout de même, il est des chevaliers susceptibles et rancuniers, et tous n’ont pas mes bonnes manières.

Tor pensait à Lancelot, qu’il n’espérait pas trop rancunier en faits.

-Certes ce serait un honneur pour moi d’être un ami, et sachez que vous pourrez compter sur moi en cas de besoin.

Ils étaient arrivés aux écuries de Camelot. Chacun descendit de cheval.

-Si vous le permettez, je vais rejoindre mes appartements pour me faire un brin de toilette et me changer. Je suis persuadé qu’en confiant votre secret à Sa Majesté le roi Arthur, il sera bien gardé, et probablement pourrez vous obtenir un appartement bien plus aisé et agréable pour vous.

Tor s’inclina devant la jeune femme, pris sa main pour lui faire un baise-main, frôlant juste celle-ci de ses lèvres * puis tourna les talons et pénétra dans la citadelle.

(H.J/ * on ne touche pas la main lorsqu'on fait un baisemain à une dame, jamais. Au cinéma, c'est une erreur de savoir vivre)

Oui peut être seront-ils bien gardés...
Bon eh bien je vous laisse a vôtre toilette quant a moi je pense aller demander audience a Arthur sur vos conseils.
Peut être a tout a l'heure!!!

Elwyl tourna les talons et se dirrigea en direction du château de Camelot.