Bon anniversaire Bédivère !!!

Comme l'a dit Lau dans le topic 100 % pur flood, aujourd'hui c'est l'anniversaire de Ju alias Bédivère.

Il est une tradition que j'ai faite mienne depuis que j'ai commencé sur les forum star wars avec Ju justement, de faire un petit cadeau en forme de post aux joueurs (et surtout aux joueuses) que j'aime particulièrement à l'occasion de leur anniversaire (quand je connais la date ).

Voici donc un cadeau (y en a un autre ailleurs) pour mon amie Bédivère, sans qui assurément je ne serai pas là aujourd'hui :

Le sire de Bedivère se trouvait dans la lice, monté sur son grand cheval de tournoi

Suant sous sa lourde armure, mouillant le cuir des attaches qui lui sciaient les aisselles et les articulations, le jeune chevalier répandait alentour une odeur de jeune fauve à faire frémir les plus farouches pucelles si seulement elles avaient eu la possibilité de se trouver près de lui.

Mais il n’en avait cure, car en ce jour, en cette heure, en cette minute, il avait autre chose à l’esprit que d’émerveiller les dames oiselles : ce jour en effet, il défiait dans la lice par singulier duel le plus grand chevalier que la terre de Bretagne ait porté, le plus vaillant, le plus brave, le plus fort… Oui vous avez tous parfaitement compris, ce jour là Bédivère allait affronter Lancelot du Lac !

Les deux combattant se faisaient face montés sur leurs destriers, lance au poing et écu armorié au bras, deux lions prêts à rugir et à faire mordre le sable immaculé de la lice de Camelot à son adversaire.

On ne le voyait pas, mais le regard de Bédivère affichait une détermination et une concentration qu’on ne lui connaissait pas. Il fixait le combattant en face de lui avec un œil si enflammé qu’on n’aurait pas été surpris d’en voir jaillir un éclair qui eût pu foudroyer Lancelot sur place.
Sa main qui tenait sa lance se convulsait nerveusement sur la hampe, le jeune homme semblait comme consumé par un feu qui n’était pas que celui des rayons du soleil qui le cuisait dans son armure.

Son cheval, les chevaux sont animaux télépathes, ressentait le feu qui brûlait dans le cœur de son maître, et avait du mal à garder son calme, il était grand temps que cela commence…


Dans la tribune au côté de son grand Roi d’époux, la Reine Guenièvre s’était levée. C’était à elle que revenait de donner le signal du début du combat.
Très calmement, avec une feinte application qui était plutôt de l’espièglerie, elle s’avança vers le bord de la tribune et regarda les combattants.
Posant son beau regard noir alternativement sur les deux combattants, elle eut un petit sourire qui eût pu être un souffle d’air frais pour les deux hommes si seulement ils avaient pu la voir.
Elle tira de sa manche un mouchoir de soie aussi blanc que sa peau et avec grâce, elle tendit le bras devant elle, tenant le mouchoir à deux doigts.
Quelques interminables secondes s’écoulèrent pendant lesquelles Bédivère serra les dents si fort qu’il s’en fendit une [Hj : flûte fini le sourire ultra brigth…] , puis…
La reine lâcha le mouchoir qui tomba avec un tourbillonnement qui déchaîna la tempête.

#Tagadac Tagadac Tagadac#

Les deux hommes avaient lâché leur montures et se ruaient à l’assaut comme des chiens affamés se ruent sur une pièce de viande.

5 secondes avant impact

La lance de Bédivère manque de stabilité, sa course est parfaite mais son bras tremble trop, donnant à la pointe de sa lance des mouvements circulaires qui l’empêcheront de frapper juste.
Il se concentre, et tâche de se maitriser.

4 secondes avant impact

La lance se stabilise un peu mais voilà que le cheval ralentit sa course, Bédivère s’est trop concentré sur sa lance et a négligé le reste.

*Bedivère : « On ne peut donc te faire confiance ! »*

Adressa-t-il en pensée à son destrier, qui réaccélère sous les coups d’éperon.

On ne peut faire 2 choses à la fois lorsqu’on est un homme (il paraît quand on est une femme oui…), c'est ce qui rend les tournoi si difficile...

3 secondes avant impact

La silhouette grise et métallique de Lancelot s’approche, Bédivère se concentre bien, il espère qu’il aura assez de puissance à l’impact. il adresse une douce prière à Dieu pour qu’il l’aide à abattre le plus arrogant mais surtout le plus fort d’eux tous.

2 secondes avant impact

La lance est stable à présent, le bras est ferme, le cheval accélère en écumant : le beau blond est prêt à terrasser le beau brun !

1 seconde avant impact

La main gantée de fer se crispe sur la poignée de la lance, prête à encaisser le quart de livre de métal lancé au galop.

0.5 seconde avant impact

Le biceps droit se bande jusqu’à faire mal, le biceps gauche lui reste souple pour écarter la lance de d’adversaire, mais sans offrir sa poitrine.

Les deux chevaliers sont tout près, la tête de chaque cheval a déjà dépassé la pointe de la lance de l’autre.

0.25 seconde avant impact

Un ultime ajustement pour viser le centre de l’écu, là où l’impact sera le plus fort.

0.1 seconde avant impact

Il n’est plus temps de viser : tout est joué maintenant, seul Dieu désormais pourrait inverser les choses.

#CHROING#

Le choc est terrible

#BLAFF# [HJ :ça c'est le vaincu qui tombe à terre...]

Lorsque les deux chevaliers se sont croisés, un rayon de soleil s’est reflété sur les deux armures, aveuglant les spectateurs. Un formidable nuage de poussière s’est levé, soulevé par les sabots des chevaux, masquant pendant quelques instants le résultat de l’assaut.

Il finit par se dissiper lentement pour découvrir que …

Le cheval de Lancelot est vide de cavalier !

Et Bédivère lui parade debout sur sa selle ralentissant sa course, il s’arrête et se tourne :

Lancelot est à terre !

Toute la tribune se lèva en hurlant, le roi lui même s’était levé, Morgane se pâma.

Bédivère se retourna et vit que Lancelot gisait à terre, agitant les bras ridiculement, incapable de se relever seul comme une tortue sur sa carapace.

Le jeune chevalier soulèva alors sa lance et poussa un cri de victoire :

Bédivère : « Yiiiipiiiiiiiiiiiiii ! »

Et…

Bédivère ouvrit les yeux et se redressa sur son séant.
Il faisait sombre dans la pièce où il se trouvait, quelques bougies terminaient de brûler. Il regarda autour de lui et s’aperçut qu’il n’était pas à cheval en armure dans la lice de Camelot mais… Torse nu, dans un lit de plume et... en la très galante compagnie de la sœur du roi. [Hj : j’anticipe un peu dsl ]

Il se gratta la tête, et comprit qu’il avait rêvé.

Un peu grognon, il regarda Morgane que son cri n’avait pas réveillée. [Hj : faut croire qu’elle a le sommeil lourd...]
Il la trouva fort belle ainsi assoupie, le corsage de sa chemise de nuit était ouvert et laissait découvert une poitrine d’altesse royale.
Il sourit et se recoucha.

Se tournant vers elle, il ferma les yeux et posa délicatement sa main sur le beau sein blanc de la belle dame, et se dit en se rendormant qu’après tout, même s’il n’y avait pas eu de victoire en tournois, il est tout de même des merveilles qui dans la vie en compensent la frustration…

Bon anniversaire à Ju alias Bédivère
Joie, bonheur et allegresse....
Heureusement, parfois du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas.

Il semblerait que j'arrive le bon jour ^^

Bravo illustre chevalier ! Ma forge vous est ouverte et ce sera bien le diable si vous ne trouvez d'armes convenant à votre poing et capble de faire mordre la poussière à vos adversaires.

Et bon anniversaire ...

#Clap clap clap# (Pour faire suite aux bruitages légendaires de Lancelot !)

Ca c'est un post ! Bravo !

Bon anniversaire Bedi!!!

Histoire de Lancelot: joli, joli (très fier de mon paternel )

Encore un autre cadeau!! Decidement tu me gates

Merci une fois de plus pour ce post et sans oublier les autres biensur,ça me fait plaisir de voir que vous y avez pensé ,moi pour ma part je viens de rentrer chez moi ,j'ai fais nuit blanche donc je vais me rafraichir dans la piscine puis dodo sur le hamac en ecoutant Lostprophet grace à mon nano


Merci à tous

BON NANIVERSAIRE !!!!!!

Comment ça je suis a la bourre...oui bah bon hein, le temps que je rélise, puis que je cours, puis que je m'étale parce que je courrais trop vite, puis que je me relève puis que je relève le bas de cette fichue robe décidement trop longue, que je recours, que je me trompe de chemin, que je tente de me déperdre, que je cours a nouveau, que j'arrive, puis que je reprenne mon souffle pour trouver la force de dire deux mots...d'ou mon retard..désolée

Allez un an après on remet ça !

Ta tin Vingt piges ça se fête et dignement

Voici mon cadeau :

Quelque part au dix huitième siècle, au milieu de la mer des Caraïbes…

Le temps est calme, vent d’ouest, houle légère : le temps idéal pour une petite virée en mer et justement ça tombe bien car en ce lieu connu uniquement des poissons et des baleines

[HR : et de quelques rais manta, n’oublions pas les rais manta salaud de ségrégationniste !]

La proue d’une fière goélette fend les flots azurés avec une rage écumante.

[HR : Et les poulpes ? ça pue les poulpes ? On les oublie toujours les poulpes ]

A la barre… [HR : Raymond Barre ?] L’homme de barre…

Jusqu’ici rien d’anormal.

A côté de lui, scrutant l’océan avec sa lunette de Galilée dernier cri en cuivre renforcé vermeille avec une tête de salamandre qui boude gravée sur le cylindre central.

[HR : Oui enfin Galilée même au 18ième siècle c’était déjà plus du dernier cri…]

Donc à coté du barreur, le gars qui tient le gros volant qui commande le gouvernail, sur le petit château arrière, très modeste sur une goélette [Hr : Comment qu’il étale sa science l’autre hé] un homme à lunette.

[Hr notez bien l’absence de pluriel à « lunette », voyez comme le narrateur est soigneux du détail historique.]

Il semble bien que ce soit un homme malgré la perruque posé sur sa tête et sur laquelle pendouille une vingtaine de dreadlocks auxquelles sont attachées une vingtaine de perles qui gigotent [Hr : et oui comme la Gigot elles gigotent] en tous sens à chaque mouvement de leur porteur.
L’avantage pourrait-on dire c’est que du coup quand le capitaine, il s’agit bien du capitaine, s’approche on l’entend arriver, le désavantage c’est pour se coiffer le matin, ça fait un boulot dingue…
Enfin lui a résolu le problème : il ne se coiffe pas du tout, comme ça c’est fait une fois pour toute.

Tiens le voilà qui replie sa lunette, avec classe bien sûr, et qui relève légèrement son tricorne, car il a un tricorne évidemment. Il tapote la bastingage devant lui [Hr : et que je te balance des termes techniques, quel frimeur ce narrateur…], l’air visiblement satisfait.

[HR : oh mon bâteaaaaaauuuuuuuuuuuu ! Tu es le plou beau des bâteaux…]

C’est vrai qu’elle est belle sa goélette, la Bijiaïetwenty il a de quoi en être fier. Son équipage aussi, une vingtaine de forbans tous plus inquiétants les uns que les autres.

Alors qu’il s’avance pour une petite tournée d’inspection du pont, le quartier maître, un grand gaillard brun à cheveux longs portant un sabre plus d’abordage que vraiment laser et qui a une bande jaune au dessus du nez (un tatouage Maori peut-être) s’avance vers lui en roulant des pecs et lui dit d’une voix virile à faire frémir les filles :

Quartier Maitre : « Capitaine, le rapport d’intendance comme vous vouliez : il reste vingt barils d’eau, vingt paquets de biscuits de voyage, [Hr : les truc tellement durs qu’on se pète une dent à chaque bouchée] vingt sacs de patates, vingt tonneaux de harengs salés, vingt pièces de viande fumée et vingt fûts de rhum. »

Le capitaine répond :

Capitaine : « C’est ce qui s’appelle tenir des comptes bien nets… Excellent Monsieur Vos et les armes ? »

Le beau brun reprend :

Quinlan Vos : « Vingts mousquets, vingts pistolets, vingt barils de poudre à canons, vingt boulets, vingt cartouches et vingt dose de poudre à fusil.
Et bien sûr une vingtaine de hache d’abordage et vingt et un sabres... »

Capitaine : « Vingt et un ? Qu’est ce donc que cela ? »

Quinlan : « Je ne sais pas monsieur…Un passager clandestin peut-être…»

Capitaine : « Préoccupant… Préoccupant…
Fort bien monsieur Vos nous voilà donc fins prêts. Reste à trouver notre proie... »

Quinlan (toujours aussi viril) : « Oui monsieur »

Le capitaine commence à marcher le long du pont et à mesure qu’il progresse interpelle quelques matelots :

Il lève le nez et se met à crier à l'adresse de la vigie :

Capitaine : « Holà Monsieur Kain ! Toujours rien en vue ? »

Kain : « Toujours rien mon capitaine ! »

Capitaine : « Continuez, continuez… Il n’est sûrement pas loin.. »

Lorsqu’il baisse à nouveau la tête le capitaine a juste le temps d’éviter un matelot un sceau et un balais à la main qui marche devant lui sans regarder.
Au lieu de s’excuser, comme n’importe quel bon matelot il se retourne et lance un regard haineux au capitaine comme si c’était lui qui était en tort.
Le quartier maître Vos se met à grogner (toujours aussi virilement, heureusement qu’il n’y a pas de fille à bord sinon…):

Quinlan : « Tu ne peux pas faire attention Anakin ! La corvée de nettoyage ne te suffit pas. Le fouet te calmerait peut-être ? »

Capitaine : « Laissez, laissez. Il n’y a rien de grave… Retournez donc à vos travaux Monsieur Anakin.»

Toujours boudeur et le regard méchant, Anakin s’en va balayer le pont, non sans avoir cracher par terre.

Vos glisse alors au capitaine :

Quinlan : « Il faut le surveiller de près celui là… De la graine de mutin, croyez m’en : dix coups de fouet auraient tôt fait de le ramener dans le droit chemin de l'obéissance et le guérirait de son insolence. »

Le capitaine rit (un peu forcé).

Capitaine : « Vous vous égarez Monsieur Vos. Vous vouliez dire vingt coups de fouet sans doute. »

Rectifie-t-il.

Quinlan : « Heu oui… Pardon Sir. »

Alors que le capitaine et Quinlan le beau musclé avance jusqu’au milieu du pont, il croise un matelot en train de rouler des cordes qui le salue brièvement d’un signe de tête.
Après l’avoir dépassé, Le capitaine se penche à l’oreille de son quartier maître et lui dit :

Capitaine : « C’est bien Monsieur Foster n’est ce pas ? »

Quinlan opine du chef et le capitaine poursuit :

Capitaine : « Vous n’avez jamais été frappé par la ressemblance entre Monsieur Kain, monsieur Anakin et monsieur Gabriel Foster ? »

Quinlan fait une moue (comme il est beau quand il fait la moue avec ses lèvres)

Quinlan : « Ma foi non monsieur… »

Capitaine : « Pourtant il y a quelque chose… Peut-être sont-il frères, ou bien cousins… Mystère. Demi frère avec la même mère.»

Quinlan : « C’est probable. Je me renseignerai Sir »

Capitaine : « Et vous ferez b…
Monsieur Tristan ! Veuillez lâcher cette chèvre immédiatement ! »

En criant sa dernière phrase, le capitaine pointe le doigt vers un homme à l’aspect hirsute qui semble essayer de violer un caprin innocent derrière un affût de canon.

Capitaine : « Je sais que les rigueurs d’un séjour en mer sont difficiles à supporter, même pour un homme solitaire tel que vous, mais je vous prie de garder au moins la dignité de votre humanité à bord.
D’abord que fait cette chèvre ici ? Monsieur Vos, je crois que vous avez trouvé votre passager clandestin… »

Quinlan : « Vous pensez que c’est elle qui a amené le sabre en trop ? »

Capitaine : « A n’en pas douter Monsieur Vos. A n’en pas douter… Un clandestin trahit toujours sa présence par un détail des plus anodin. Veuillez la mettre en cale humide je vous prie. »

Tristan se met à hurler alors que Quinlan cherche à lui prendre sa chèvre :

Tristan : « NONNNNNN ! »

Pendant que Quinlan et Tristan se dispute le contrôle de la chèvre, le capitaine continue son chemin vers la proue de son navire.

Passant à côté du mât il dit :

Capitaine : « Inutile de vous cacher Monsieur Bédivère, je vous ai vu. Et je ne mords toujours pas. »

Et arrive finalement devant un groupe de marins en train d’astiquer des canons. Enfin pour précis il y en a un qui astique des canons, un autre qui donne des grands coups de marteau sur une pièce de métal qu’on identifie comme étant un gros clou et un troisième qui se fait les ongles, en prenant à intervalle régulier (chaque fois qu’il lève le nez vers ses compagnons en fait) des airs dégouttés par la crasse des deux autres.
Le Capitaine les interpelle joyeusement :

Capitaine : « Monsieur Cris, toujours à l’ouvrage. Que serions nous sans vous, des naufragés sursitaires assurément. »

Se tournant vers le marteleur :

Capitaine : « Monsieur Fingolfin, si vous frappez aussi fort sur le crâne de nos ennemis pendant les abordages que sur ce clou nous sommes certains d’être toujours vainqueurs. »

Puis vers le manucure :

Capitaine : « ça va Monsieur Louis ? L’air du large et le soleil des Caraïbes ne semblent pas avoir beaucoup bruni votre teint on dirait »

Et c’est vrai que Monsieur Louis a vraiment l’air palot… Beaucoup plus que le bronzé Monsieur Suladan qui ne cesse depuis le début du voyage de se balancer de haubans en haubans et de mât en mât, à en donner le tournis au capitaine tel le tarzan des caraïbes.

Arrivant à la proue du navire, figurant une magnifique brune aux guiboles poilues qui ouvre les bras à l’océan, le capitaine voit assis à califourchon et pensif un jeune mousse qui a l’air très crâne.

Capitaine : « Tout va bien Monsieur Harth ? La vue est belle d’ici ? Avez-vous vu des sirènes ? »

Le morveux ne répond même pas, ce qui fait sourire le capitaine qui n’insiste pas.
Il se retourne alors pour contempler son navire depuis la proue lorsque soudain la vigie crie :

Kain : « Une voile à Babord ! »

Le capitaine bondit sur ses pieds (il était assis sur la chaîne de l’ancre fraîchement graissée par Cris… Heureusement qu’il a un costume noir.)

Capitaine : « Enfin ! »

Il se rue à bâbord et déploie sa lunette [Hr : de Galilée…] puis commence à scruter l’horizon. Quinlan, qui a renoncé à prendre sa chèvre à Tristan, l’a rejoint lorsqu’il la voit enfin : sa proie.

Il dit avec sang froid :

Capitaine : « Monsieur Vos, je crois bien qu’elle est en vue.
Branle bas de combat, tous les hommes à leur poste. »

Et Vos de répéter (il est si beau quand il crie avec autorité…) :

Quinlan : « Branles bas de combat ! Tout le monde à son poste ! »

Et les marins de s’agiter en tous sens, sauf Suladan qui étrangement cesse de bouger alors que pour une fois on lui demande de le faire, pour rejoindre leurs postes.

Le capitaine observe le vaisseau ennemi maintenant visible à l’œil nu, qui se rapproche rapidement.
Levant à nouveau sa lunette il observe le pont où il devine une certaine activité lui prouvant qu’ils ont vu la Bijiaïetwenty.
Baissant sa lunette, le capitaine dit d’une voix inspirée :

Capitaine : « ça va être un rude combat, mais cette fois la KarminaVanana ne nous échappera pas ! Maître Vos !»

Quinlan : « Capitaine ? »

Capitaine : « Préparez vous aux manœuvres d’approche, je veux me trouver bord à bord et ne tirez qu’à un demi mile de distance »

Quinlan donne alors à l’équipage les ordres pour s’approcher le plus possible sans se découvrir trop jusqu’au dernier moment.

Quinlan : « Amenez la grosse verge ! Fourrer dans là dunette ! Enfilez le phoque ! »

[Hr : tout le monde a compris que ça ne veut rien dire, enfin presque…]

L’agitation règne à bord. Rapidement les voiles sont amenées et le bateau commence à manœuvrer en direction de l’ennemi.

Après moult mouvements que nous ne narrerons pas ici faute de temps [Hr : ouais… faute surtout de connaissance en marine à voile…], les deux vaisseaux se retrouvent suffisamment près l’un de l’autre, parés pour la canonnade, ce moment sublime qui précède l’abordage où le coulage…

Les hommes de la Bijiaïtwenty peuvent enfin voir l’aspect… particulier de leur ennemi.

La KarminaVanana est un vaisseau aux formes si grotesques qu’on se dit que seul un architecte dyslexique a pu le concevoir. Il est à un tel point mal conçu qu’on se demande comment une telle chose peut tenir la mer et quel commandant a demi simplet a bien pu accepter d’en prendre le commandement.
Mais le plus étonnant dans ce rafiot improbable, c’est son équipage…Equipage mixte tout d’abord ce qui est une incongruité pour l’époque, mais surtout ses membres se baladant avec pour seuls oripeaux ceux que la nature a bien voulu leur céder au moment de leur création. En mots simples : ils sont tous à poil.

Depuis la Bijiaïetwenty, le capitaine Justin [Hr : enfin on connaît son nom, c’est pas trop tôt.] observe l’agitation sur le pont ennemi. Il sait que c’est pour bientôt. Il regarde son bateau et voit que tous ses hommes sont à leur poste, prêts à tirer.
Il regarde à nouveau le ridicule vaisseau ennemi lorsqu’il remarque quelque chose de bizarre.

Capitaine Justin : « Mais qu’est ce qu’ils font ? »

Quinlan : « Et bien… On dirait qu'ils se chargent eux même. »

Capitaine Justin : « Quoi ? »

Ce que le capitaine a vu c’est que certains membres de l’équipage ennemi entre dans les canons et se pelotonnent dedans, comme s’ils allaient servir de projectiles.

[Hr : Canonman ]

Quinlan ( de sa belle voix calme, quel sang froid…): « Et bien oui… En un sens c’est logique Sir. Comme c’est un équipage de boulets, pour peu qu’ils soient à court de munitions rien de plus naturel pour eux que de rentrer dans les canons pour pallier à la pénurie... »

Capitaine Justin: « C’est donc une sorte de tactique ? »

Quinlan : « On peut voir ça comme ça… » [Hr : il est beau et en plus il a un cerveau, the man]

La mine renfrognée, le capitaine Justin serre le poing et se met à crier :

Capitaine Justin : « Et bien nous ne leur laisserons pas le temps de la mettre en place ! Première bordée, feuuuuuuu !!!!! »

[Hr : y a que deux bordées, forcément vingt boulets ça va vite…]

Les bouches à feu de la Bijiaïetwentycrachent en direction du KarminaVanana , le touchant de plein fouet. Une odeur de poudre se répand en même temps les panaches de fumée blanche.
Bien entendu le capitaine a manœuvré de sorte que son navire se trouve exactement le flanc tribord face au vent de façon à augmenter la portée de ses canons et ça a marché !

Touché à mort, le KarminaVanana n’attend plus que son coup de grâce que le capitaine Justin s’empresse de lui donner avec sa seconde bordée.

A cet instant la réserve de poudre du Karmina doit être touchée car il explose soudain dans une gerbe d’insanités qui répand une odeur insupportable alentours (heureusement que Quinlan est là pour soulager notre odorat avec son odeur de musque mâle qui domine tout ).

Couilles

Faites chier

<--- une tête de cochon clandestin

J’men Tappe les couilles Bites à Poils ras

[Hr : Quelle violence...]

Des débris du grotesque vaisseau s’éparpillent et recouvrent la mer.
Fort heureusement il n’y aucun survivants, le capitaine Justin a gagné et il peut regagner ses pénates : celui là n’embêtera plus personne.

Un peu déçu quand même Justin que cela ait été si rapide, lui qui voulait un beau combat sanglant une vingtaine de boulets et même pas un petit coup de sabre, c’est triste…

Capitaine Justin : « Mission accomplie, nous rentrons. Monsieur Vos. A vous… »

Quinlan, the great and beautifull guy, lance les ordres pour virer de bord et tandis que la BijiaïTwenty prend le chemin du retour, les derniers restes fumant de la KarminaVana sont vite engloutis par l’océan.

La capitaine va gouter un repos bien mérité dans sa cabine et la chèvre de Tristan est sauvée… au moins de la noyade…


BON ANNIVERSAIRE JUUUUUU !

20 ans ça se fête et ben voilà, c'est fête. Quand tu quintupleras la mise nous serons tous là, même en fantôme.

Joyeux anniversaire Justine !

En espérant pouvoir détourner Foster de ses engagements équipagesques (oui oui équipagesques, c'est très joli équipagesques) d'ici l'année prochaine

Santé bonheur,
santé bonne humeur,
Pépé aussi a une pensée pour le zébulon surfeur.
Bon anniversaire Ju !

T'es fou Alex..... lol en tout cas merci ça me touche comme d'habitude que tu es pris le temps de faire tout ça pour moi ^^.

Tu sais que si tu passes dans le sud on fetera ça dignement

Et merci aux autres, j'espere bientot reprendre mes rp surtout que la, tous sont au point mort...

A bientot, normalement apres mon annif passé et les histoires d'appart et co, ça devrait aller

Joyeux anniversaire la pirate vingtenaire du forum et profite bien des plus belles années de ta vie ^^

J'étais arrivé pile pour ton anniversaire l'an dernier.
Je suis heureux de pouvoir à nouveau te le souhaiter cette année là.

Joyeux anniversaire donc, et toutes ces genres de choses, comme dirait certains ^^

Et ton armure, ben j'en ai pas vu la fin mais tu la porte déjà