Nom : Daehld Duncan
Age : 25 ans
Classe Sociale : Vagabond
Histoire : Daehld Duncan est né de parents paysans, quelques part, dans un pays lointain. Il vécut une enfance tout ce qu’il y a de plus normal pour un enfant de son rang. Autrement dit, dès qu’il fut assez grand pour manier les outils des champs, il aida ses parents aux moments de semer le blé et de la récolte, le reste du temps il s’occupait des quelques animaux que possédaient ses parents, et enfin lors de ses moments libres, il allait rejoindre quelques camarades pour jouer dans les bois. Tout se passait bien donc, sa vie semblait se diriger doucement mais sûrement vers le même destin que son père et sa mère, une vie aux champs à travailler pour le seigneur local… Jusqu’au jour où…
Une belle après-midi d’été, alors que tous étaient en train de récolter le blé semé la saison précédente, le jeune Duncan alors âgé de 9 ans et aidant son père aux champs, vit au loin des cavaliers arrivés avec des torches. Il s’interrogea, puisque à quoi pouvaient leur servir les torches en plein jour. Innocemment, il tira la manche de son père et lui posa la question. A ce moment là, Duncan se rappellera toujours l’expression de peur et de panique qui se dessina sur le visage de son père, qui n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà les cavaliers mettaient le feu aux récoltes, et commençaient à dégainer leurs épées. Le père de Duncan le pris dans ses bras, et commença à courir avec lui jusqu’au cœur du village, mais ils n’allaient pas assez vite, personne ne put échapper à l’allure des chevaux et aux lames des guerriers. Duncan comprit ce qui était en train de se passer, quand un cavalier passa près de son père, et que ce dernier s’écroula sur lui en poussant un cri déchirant. Le vacarme, le chaos, dura encore un bon quart d’heure, alors que Duncan, pleurant et suffoquant, resta caché sous le cadavre de son paternel. Une fois les assassins repartis, le jeune garçon se dégagea tant bien que mal du corps de son défunt père, et il se releva, et observa les alentours qui étaient alors complètement ravagés. Il ne restait plus que de la cendre des magnifiques champs de blé qui s’étalaient encore quelques instants plus tôt. Quand au village, il était encore en train de brûler. Le jeune homme s’assis alors sur place, et sanglota, sans bouger, pendant des heures, et des heures, jusqu’à ce que tombe la nuit, puis il s’endormi… Le lendemain matin, à son réveil, une ombre planait sur lui. Un homme en armure scintillante se pencha vers lui, le pris dans ses bras. Duncan, recroquevillé sur lui-même, pu apercevoir que l’homme n’était pas seul, entouré d’autre homme en armes et armure. Ils montèrent tous à cheval, et se dirigèrent vers un petit château fort à quelques lieux de là. On donna de la nourriture, un bain et des habits propres au garçon, et on lui apprit qu’il venait d’être recueilli par son seigneur. A partir de ce jour, Duncan fut traité comme le fils du seigneur qui n’avait point de descendance. Fini le travail des champs et les jeux dans les bois. Maintenant, s’il mangeait varié et à sa fin, s’il avait des serviteurs sous ses ordres, il devait aussi apprendre beaucoup de chose. Ainsi, on lui apprit les bonnes manières, on lui apprit à se défendre en maniant l’arc et l’épée, on lui apprit la géographie ( il apprit par là qu’il vivait en réalité sur une terre que les Romains appelaient la Germanie ), on lui apprit à lire et à écrire, et on lui apprit à parler plusieurs langues. Mais Duncan était marqué par le jour du massacre de son village, il voulut en savoir plus et interrogea ses tuteurs. Ils lui expliquèrent alors que ce jour là, son village avait été victime d’une attaque du seigneur voisin. Les deux seigneuries étaient en conflit à propos d’une terre qu’elles revendiquaient toute les deux, et bien entendu cela termina en conflit armé.
Ne supportant plus la vie de château, et tenant en partie responsable son père adoptif de la mort de son vrai paternel, Duncan décida de fuguer de la demeure à l’âge de 16 ans.
Il partit ainsi sur les chemins, avec quelques vêtements passe-partout, quelques pièces d’or en poche, et une épée courte. Durant des années, il erra de village en village, vivant de chasse, de cueillette, mais surtout de vol… Si au début, il failli plusieurs fois se faire prendre, au risque de perdre la main voir même la vie, il devint avec les années un spécialiste du vol à la tir, du cambriolage ou du pillage de cadavre. Cependant, il s’aperçu rapidement que sa vie n’avait aucun sens. Réfléchissant à son avenir, il ne voyait pas beaucoup d’alternative, il se croyait condamner à vagabonder sur les routes, la mort l’attendant toujours au tournant. Il ne croyait pas que l’on puisse s’installer quelque part et vivre en paix, car à travers tous les royaumes, tous les comtés, toutes les seigneuries, des drames comme celui qu’il avait vécu plus jeune, arrivait tous les jours… Il ne croyait plus en rien, et commençait à se résigner à perdre la vie car tel semblait être le destin de tout le monde : mourir ou vivre dans d’atroce souffrance… Mais un jour, il entendit parler du Royaume de Bretagne où il faisait bon vivre et qui vivait en paix depuis des années sous le règne du Roi Arthur. Les enseignements qu’il avait reçu au château lui permirent de situer tout à fait où se trouvait ce royaume, mais s’il connaissait sa géographie, il ne savait rien sur l’art de vivre là bas. Ecoutant donc les rumeurs qui couraient, il décida de se diriger vers cette ville emprunt de légende, Camelot, son dernier espoir de vivre, tout simplement… Il voyagea encore de longs mois, traversa la mer, et encore d’immenses pâturages… En haut d’une colline, il aperçut les contreforts de la ville… Il ne lui restait plus qu’une forêt à traverser…
Psychologie : Duncan est un homme désabusé. Il n’a plus qu’une idée fixe : se poser quelque part pour vivre en paix. Il n’a plus qu’un seul espoir : la ville de Camelot. Il ne croit plus en l’homme, en la bonté de l’être humain, et se méfie de tout le monde désormais. Il ne vit que pour lui et ne veut surtout pas prêter allégeance à qui que ce soit ou servir un quelconque seigneur tyrannique. Il n’est pas foncièrement mauvais, mais il est devenu complètement égoïste depuis qu’il est sur les routes. Il aime son indépendance, et il aime faire ce qu’il veut quand il veut. Le sort des autres ne l’intéresse pas, seul sa personne compte. Il est courageux, mais pas téméraire, et il préfère fuir les conflits dangereux plutôt que de prendre des risques. Enfin on peut dire qu’il est un grand solitaire, il préfère être seul et n’est pas très sociable.
Description Physique : Duncan est un homme de taille moyenne et plutôt maigre. Son visage est assez creusé par les longues heures de marche qu’il a derrière lui. Il a des yeux marrons, et une chevelure brune plutôt courte. Il possède aussi une barbe assez conséquente. Il se promène toujours dans des vêtements de préférence de couleurs sombres.
Possession : une épée courte légèrement rouillée, une cape avec capuchon de couleur verte, un haut et un pantalon marron, des bottines usées, une ceinture en cuir à laquelle est pendu une bourse en cuir noire, mais malheureusement bien vide.
Accueil 
