Parmis la nature

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Scion était là, assis dans les feuilles mortes à réfléchir avec la nature comme à son habitude. Son sombre destrier n'était pas loin et broutait le peu d'herbe encore assez fraîche pour lui. C'était sans doute la raison que le sombre cheval aimait le moins pour cause que la plupart de sa nouritture se transformait en brindilles secs et sans goût. Scion lui ne bougeais pas. Sa cape recouvrait son bras droit se laissant tomber sur le sol. L'autre était posé sur son genoux gauche qui était légèrement plié. Sa tête était incliné vers le sol et ses yeux étaient tout deux fermés. On aurait pût croire que ce dernier dormait paisiblement. Il ne faisait en fait qu'une courte pause pour vite repartir à la recherche du Graal. Ainsi, on aurait pût le prendre pour un mort ou encore une statue oublié dans les fin-fonds de la fôret. Ses longs cheveux grisâtre volaient sous la poussée du léger vent qui soufflait entre les nombreux troncs présents. Son cheval, une fois avoir terminé son festin, se coucha aux côtés de son cavalier pour lui aussi prendre du repos car la route allait être longue et pleine d'embuches...

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Duncan venait de faire un très très long voyage, mais il savait qu'il allait bientôt arriver à son terme. Avant de pénétrer dans cette forêt, il avait vu les murs de Camelot depuis les hauteurs où il se trouvait. Se sachant si près du but, il allait serein à travers le petit chemin qui traversait les bois, observant tour à tour le ciel, le feuillage des arbres, les fleurs, et les quelques oiseaux qui voletaient de branche en branche tout en sifflotant. Tout était paisible, Duncan inspira profondément, l’espoir d’être arrivé enfin en une terre de paix lui gonflait presque le cœur de joie. Il marcha ainsi de nombreuses minutes dans les sous-bois, jusqu’à ce que, derrière les buissons, une forme noire attira son attention.

* Hmmm ? Qu’est-ce que c’est ? C’est trop gros pour être un cerf…*

Il s’approcha à petit pas pour ne pas effrayer ce qu’il pensait être un animal bien entendu. Ecartant quelques branches, il put distinguer un magnifique cheval noir en train de brouter dans l’herbe.

*Tiens ! Un cheval ici ?... Hmmm… Où est son cavalier ?*

Il écarta d’autres branches, en essayant de faire le moins de bruit possible, et passa sa tête à travers. Il put alors clairement voir un homme en armure assis au milieu des feuilles mortes. Son cheval vint alors près de lui et se coucha à ses côtés. Le chevalier semblait dormir paisiblement.

* Hmmm… Un chevalier seul qui dort tranquillement au milieu des bois… Peut-être a-t-il quelque chose d’intéressant sur lui ? *

Duncan, rebroussa légèrement le chemin et tenta de faire le tour de l’endroit pour passer derrière le guerrier. Le plus silencieusement possible, il entreprit donc la chose. Ainsi, il se retrouva derrière le présumé dormeur. Il l’observa bien pendant quelques minutes, mais il fut déçu.

* Pas de bourse apparente sur lui… Rien d’interessant… A part son cheval… Mais c’est trop risqué de l’approcher… *

Depuis sa plus tendre enfance, les hommes en armes ne lui ont jamais porté chance et c’est pour cela qu’il décida de ne rien tenter de stupide, il commença alors tout doucement à rebrousser définitivement chemin, direction Camelot…

[HJ : bon bah pas d'intéractions entre les persos... Je suis pu dans les parrages là c'est trop tard... La suite de mes aventures... Voir "Absence" en HJ ]

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Cyrielle avait fait un long chemin pour arriver jusque dans cette forêt. Elle était vétue d'une robe verte, une de ces dernières créations et d'une cape noire, un sac pendant à son bras. Le tissu lui avait été offert par sa dernière maîtresse. Ce qu'elle pouvait la regretter...

La jeune femme était partie la semaine dernière avec un ami de la famille pour partir chercher du travail à Camelot. Il avait accepté de la prendre avec lui car il se rendait dans la ville située à côté. Ils y étaient arrivés hier dans la matinée et il lui avait gentiment indiqué la route. Il ne pouvait pas aller plus loin car il n'avait pas le temps. Il fallait qu'il rentre rapidement avec son chargement. Mais il lui avait tout de même recommandé de bien faire attention à elle et il lui avait donné une petite dague, pour le cas où.

Cyrielle repensa au pourquoi de son départ: elle avait perdu son dernier travail à cause d'un seigneur un peu trop entrepenant. Si elle avait su tout ce qui allait découler de son refus, peut être y aurait-elle reflechi à deux fois.

*Mais que racontes-tu là, ma fille! Comme si tu aurais pu ainsi t'abaissé à ce genre de chose..Tu n'es pas une de ses filles qui trainent dans les tavernes pour gagner quelque sou...Mais ma famille a tellement besoin d'argent...Arrete de penser à cela, tu vas encore te mettre des problèmes en tête.*

Cyrielle marchait d'un bon pas, elle était sûr d'arrivée ce soir dans la ville. Enfin l'esperait elle...

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Quelqu'un avait observé Scion. Celui ci l'avait très bien remarqué, mais étant très fort, il ne se serait pas laissé faire. De plus, seul les chevaliers érrants tout comme lui rôdaient ainsi dans les forêt ou alors les bandits...Lorsqu'il entendit le rôdeur s'éloigner, il tourna légèrement la tête sur le côté, comme pour s'assurer qu'il n'allait pas l'attaquer par derrière. Il fini par se relever et son cheval noir fit de même. Les faibles rayons de soleil traversant le feuillage des arbres faisait briller le poil magnifique de l'étalon. Scion monta sur sa scelle et était décidé à partir pour Camelot, histoire de trouver des informations sur le Graal, son objet de fantasme, d'envie, de rêve. Son but dans sa vie, troiver cet objet, et Camelot, allait jouer un énorme rôle dans la découverte de cette relique des dieux. Il commença à faire avancer son cheval parmis les branches craquant sous les sabots de l'animal. Il fini par continuer sa route sur un petit chemin menant sûrement vers Camelot mais, rien n'était sûr. Il le prit, et se mit en direction de sa ville convoitée. Après quelques minutes de marche tranquilles et solitaire, Scion aperçu au loin une silouhète portant une longue cape noire. Une silouhète féminine. Il resta là, sur son destrier à la regarder de loin :

*Serai-ce une servante du roi venue faire une récolte dans les bois ? Serai-ce un esprit perdu venu pour pleurer sa peine parmis les vivants ?...*

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Cyrielle entendit le pas d'un cheval arrivant à allure lente. Elle allait se mettre sur le côté pour le laisser passer quand son ouïe l'avertit que le cavalier et sa monture s'était arretée. La jeune femme se retourna afin de savoir ce qui avait bien pu se passer pour faire stopper la personne à cheval.
Elle vit au loin le cavalier en train de l'observer.

*Que me veut-il? Pourquoi me regarde-t-il ainsi? J'espere que ce n'est pas un bandit..Sotte que tu es, si s'en était un il t'aurait déjà attaqué et dépouillé....Mais alors pourquoi n'avance-t-il pas?*

Cyrielle arreta de se poser des questions et reprit sa marche. La nuit allait bientôt tomber et elle ne voulait pas se retrouver la nuit dans cette immense forêt.

(je poursui ma route et suite dans la place)

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Scion n'avait pas bougé. Il observait toujours continuellement cette femme postée en plein milieu de la forêt. Elle reprit doucement sa route comme si elle savait ou elle allait. Elle devait sûrement être de Camelot... Il aurait très bien pût la suivre mais il décida de rester encore un moment dans la forêt avant d'aller en ville voir de quoi il en retournait...

Il donna l'ordre à son sombre destrier de reprendre sa route à travers la forêt. Les sabots du cheval écrasait la moindre brindille sèche qui passait non loin de lui. Scion restait immobile sur sa monture et continuait sans cesse de regarder droit devant lui d'un air déterminé. De loin, on aurait pût le prendre pour un démon ou un quelconque esprit maléfique. Ca n'était après tout qu'une géante masse noire. C'était plutôt impressionant à une distance lointaine.

Après quelques minutes de route, Scion arriva devant un lac...il devait être près de Camelot à présent...

[suite au lac]

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Il faisait à présent Nuit noire lorsque Morgane parvint à la reposante forêt. Celle ci n'avait prit aucune lumière et distinguait difficilement à plus d'un mètre. Elle se savait à la merci des brigands. Que lui importait, son esprit flottait au dessus de la réalité du monde. On l'avait souvent mise en garde contre ces pensées trop lointaines de ce que nos yeux perçoivent. Un vieux chêne semblait surplomber une clairrière. Elle s'assit en son pied. Laissant la paix suprême de la nature l'envahir, elle s'endormit sur un tapis de mousse.

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L'aube la réveilla le lendemain matin. Elle s'étira et se releva douloureusement. Elle avait bien dormis mais le réveil lui fit faire connaissance avec de violentes courbatures qui lui parcouraient tout le dos. Elle se releva et marcha vers le chateau. En marchant elle enlevait les feuilles qui parsemaient ses cheveux. De temps en temps, elle remarquaient une plante dont elle manquait, et c'est les mains remplies de verdure quelle revint au chateau. Passant par des couloirs dérobés afin de ne pas croiser de gardes dans cet état, elle parvint enfin a sa chambre...

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Lorindwen atteignit les bois en peu de temps car elle marchait toujours très rapidement pour s'y rendre. Elle n'eut pas besoin de s'enfoncer au creux de la forêt pour trouver de vigoureuses pousses de lavande. Au passage, elle cueillit quelques fleurs qu'elle prévoyait préparer en salade un peu plus tard. Penchée sur la lavande, elle repoussa une mèche tressée de ses cheveux châtains qui lui tombait devant le visage. Son regard vert étudiait bien la plante pour trouver les meilleures fleurs et les feuilles les plus vigoureuses. De ses mains habiles, elle donnait de petits coups circulaires avec sa dague pour couper les tiges sans les abimées. Bientôt, elle eut ce qu'il fallait pour son philtre et se releva doucement alors qu'un vent frais s'engouffrait entre les arbres centenaires, balayant sa chevelure aux reflets de bronze. Ses vêtements de cuir robuste la protègeait bien contre les température peu clémente, mais c'était un réel plaisir que de sentir ce vent parfumé caresser sa peau laiteuse.

D'autres auraient eu peur de s'aventurer dans cette partie peu fréquentée de la forêt, mais pas Lorindwen. Elle savait très bien qu'un peuple des bois y vivait et que ses membres n'appréciait guère la présence de gens de Camelot en leur antre, mais elle était en paix avec eux, car après tout, elle avait été élevée comme une Picti.

La cueillette terminée, son sac bien rempli, la jeune femme prit le chemin du retour car le tavernier serait surement impatient d'essayer son philtre de sommeil.