[Pourquoi pas débuter ici… ^^]
Sàra, montée sur son cheval, le fier Aingeal, venait tout juste d’arriver à Camelot. Alors qu’elle franchissait les murs du château et qu’elle entrait sur la place, elle entendit le son clair qui précédait souvent une annonce publique. Les badauds se regroupèrent vers un homme qui monta sur une petite estrade, pour pouvoir se faire entendre de tous. Unique cavalière sur la place, Sàra passa sa jambe droite par-dessus la croupe de sa monture et se laissa glisser à côté d’elle.
On annonçait un mariage, celui du prince d’Orcanie et de la fille d’un comte. Le nom de la future mariée ne lui disait rien, mais elle connaissait celui de Mordred pour avoir entendu certains de ses patients en parler lors de ses voyages… Un homme tourmenté, dont les colères étaient connues en Orcanie.
La jeune femme soupira et flatta l’encolure de son cheval. Le voyage avait été long et elle se sentait épuisée. L’annonce l’avait fait sourire un instant, mais sa préoccupation principale revint envahir son esprit, soit trouver un toit pour la nuit et un repas chaud.
Sa bourse, dissimulée sous ses jupons, était plutôt bien remplie et elle pourrait payer une chambre sans soucis, encore fallait-il trouver une auberge.
Avant de débuter sa recherche, elle observa un instant l’attroupement de paysans et commerçants qui se dispersait petit à petit… Il n’était jamais facile de débarquer dans un nouvel environnement, mais la vie ici semblait assez agréable si l’on en jugeait les visages qui l’entouraient, peut-être s’y plaira-t-elle aussi… Si tel n’était pas le cas, elle rentrerait sans regret en Calédonie, au sein de son clan…
Sàra arrêta avec douceur une jeune paysanne qui passait près d'elle et lui demanda s'il y avait une auberge en ville où elle pourrait louer une chambre. La paysanne sembla surprise qu'on s'adresse à elle et un peu perdue aussi. Elle désigna d'un doigt une rue quittant la place en bafouillant le nom 'taverne' avant de s'enfuir à toutes jambes. Faisait-elle si peur que cela? La jeune calédonienne haussa les épaules et se dirigea vers la rue désignée, tirant Aingeal par les rênes.
Avant de s’y engager elle questionna un commerçant qui possédait une boutique au coin de la même rue. Il confirma les dires de la paysanne, précisant qu’il n’y avait pas d’auberge mais que le tavernier possédait quelques chambres à louer. La jeune femme le remercia et désigna son cheval. L’homme lui indiqua le chemin des écuries, qu’elle emprunta après un dernier sourire. Une fois Aingeal à l’abri, elle pourrait se mettre pleinement en quête d’un toit.
[J’ai édité mon post et rajouté la fin… Inutile de répondre à mon avis, à moins de vouloir intercepter Sàra avant son entrée à la taverne…^^]