Camelot
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La Bretagne au VIe siècle, terre de mythes et de légendes. Arthur règne sur Camelot, entouré de ses Chevaliers...
 
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 Cheminement d'Ophélia

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AuteurMessage
Ophélia d'Orcanie_old

Ophélia d'Orcanie_old


Nombre de messages : 160
Age : 34
Localisation : En Orcanie
Date d'inscription : 17/02/2007

Cheminement d'Ophélia Empty
MessageSujet: Cheminement d'Ophélia   Cheminement d'Ophélia EmptyMar 6 Mar à 17:25

Ophélia voyageait en la seule compagnie de deux gardes que lui
avaient prêtés Dame Bérénice et qui devaient retournés auprès de leur maîtresse
d’origine dès que la belle comtesse serait en sécurité auprès de Sire Mordred.


La mignonne avait opté de monter à cheval plutôt qu’en
litière, vu sa trop petite escorte et le temps qu’il lui aurait prit de voyager
dans des conditions qu’exigeaient son rang.


Elle était donc montée sur un nerveux étalon d’un brun tâché
de blanc, qu’elle appréciait grandement lors de ses ballades à Camelot.


Le vent soufflait sur les voyageurs, les contraignant à
avancer lentement. Le froid s’engouffrait sous la cape d’Ophélia, et cela lui
devenait insupportable. Malgré ses habits de circonstance, elle ne pouvait s’empêcher
de trembler et de geindre.


Voyant qu’il ne pourrait d’avantage avancer en cette journée
de tempête, ils décidèrent de se mettre à l’abri dans la forêt, sous le
feuillage des sapins. L’un des deux hommes attacha les bêtes à un arbre et l’autre alla chercher du bois
pour faire un feu.


Ophélia, arracha quelques branches de sapin ici et là, afin
de construire un nid douillet et d’avantage chaleureux que la neige qui l’aurait
probablement gelée. Alors qu’ils vaquaient à leur occupation, une flèche sortit
d’ils ne savaient où il alla se ficher dans la poitrine du garde qui était
toujours en compagnie de Dame Ophélia.


Celle-ci, interdite, regarda l’homme être propulser sur un
arbre à quelques centimètres de lui, puis s’effondrer sur le sol. Elle demeura
muette, sans bouger, jusqu’à ce qu’un mince filet de sang sorte de la bouche
du jeune homme.


Puis, reprenant ses esprits, elle se retourna pour fuir. Elle
était probablement la prochaine victime! Mais en se retournant, elle rencontra
la dure et solide poitrine d’un chevalier, qui la regardait dans toute sa
hauteur.


Ophélia, désormais tremblante tant de froid que de peur,
recula de quelques pas, mais le sieur la rattrapa par les bras sans ménagement.
Elle poussa un gémissement de douleur.


-
Que… Que me voulez-vous?





Il rit et la gifla. D’autres hommes sortirent de leur
cachette, sans bruit. En voyant tout ces brigands, elle aurait voulut crier,
fuir, courir jusqu’à en perdre haleine. Mais cela lui était impossible, car
elle était retenue par cette brute!


Qu’allait-il faire d’elle maintenant? La violer? La tuer? Oh
non! De grâce, mon Dieu!, se dit-elle intérieurement, je viens à peine de retrouver le bonheur! Êtes-vous donc jaloux
de Mordred à ce point? Je vous en pris… de grâce, épargnez-moi! Ne suis-je pas
une bonne chrétienne, pieuse et aimante? Certes, j’ai commis trop de péchés ces
derniers temps. Si vous me livrez à la mort sur-le-champ, personne ne sera là
pour m’offrir les derniers sacrements et…


L’homme la considéra un long moment, tandis que le regard
suppliant, son monologue intérieur se poursuivait.


-
Que faites-vous sur les terres du roi d’Orcanie?
Et qui êtes-vous?


-
Ah! Monsieur! Me voici donc en un bon lieu!,
dit-elle avec soulagement. Je viens voir votre seigneur, le… roi… Mordred! Je
suis la comtesse Ophélia… amie de notre souverain.


Certes, le savoir déjà marié à la princesse Élizabeth lui
déchira le cœur, mais au moins avait-elle toujours l’espoir qu’il l’aimait,
elle, et non cette ridicule jeune femme.


Le chevalier éclata de rire et la lâcha. Il conserva une
moue ironique sur le visage, et lui fit une gracieuse révérence qui se voulait
insulte.


-
Si ma dame veut bien me suivre en ce cas!


Mais Ophélia n’avait point saisit le sarcasme du chevalier.
C’est donc avec empressement et joie qu’elle alla pour détacher sa monture, mais
il la rattrapa, et tout ne fut que néant.
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