L'irrésistible avancée de l'armée du prince Mordred !

Sitôt après avoir quittés le manoir, le seigneur Mordred et l'avant garde de son armée s'engageaient sur les plaines immenses fertiles et verdoyantes de la subblime Bretagne...

Leurs objectif, leurs destination? : le Gwynedd! ....

Le Prince, qui marchait fièrement à la tête de la troupe, s'adressa à son fidèle Ganelon, le capitaine de sa garde:

"Capitaine! Je vais maintenant vous faire part de ma stratégie générale contre les armées saxonnes, le jour de l'affrontement, surtout écoutez bien car je ne me répèterais point!!.... Premièrement: nous "arroserons" les lignes ennemis de traits de balistes et de flèches, ceci afin de les affaiblirent et de les contraindre à réagirent!!... Ensuite nos fantassins formeront un "mur" defensif grâce à leurs piques de combats, mur qui devra contenir puis repousser l'offensive des cavaliers saxons!
Ceci fait, notre cavalerie (une première vague) s'ébranlera à la poursuite des fuyards ennemis et les écraserons!
Une seconde vague devant se porter par la suite en soutien aux autres cavaliers afin de les aider à repousser et défaire les fantassins ennemis!!..... Seconde vague accompagné et soutenue par notre propre infanterie... Ainsi les saxons seront ils désorganisés et enfin écrasés sous le nombre!
Car plus les saxons seront mis en difficulté, plus leurs rangs clairsemés compteront de défections..."

Ganelon acquiéssa sans mot dire, car celui ci savait très bien que Mordred n'aurait pas accepté la moindre critique ou même suggestion complémentaire... Le Prince arbora un rictus hautain et supérieur et garda lui même le silence.

Un peu plus loin de là, près d'un petit bois, Mordred apperçut deux personnes occupées à discuter au pied d'un pommier...
Un homme et une femme, un chevalier et une petite servante...
Arrivée à proximité des deux individus, Mordred reconnut le chevalier: Lancelot du Lac! Le Prince se fendit d'un léger sourire énigmatique puis lança à Ganelon:

"Capitaine! Nous allons stopper ici un moment... Dites à vos hommes d'abattre quelques arbres pour en récolter les fruits et de les découper à la hache pour la réserve de bois de chauffe!! Vous deux! ( il désigna deux gardes) avec moi!...."

Ganelon partit donner les ordres et Mordred s'éloigna de la troupe, encadré par deux cavaliers, et s'avança à la rencontre de Lancelot et de sa jeune "amie"...

( hj: Lau, Lance, vous allez avoir de la visite!) Twisted Evil

[Hj: pourquoi "amie" entre guillemets? C'est vraiment amie, sans guillemets! mdr!]

(hj: comme si momo pouvait le deviner! et d'ailleurs, il s'en fiche!! ha! ) lol!

Le camp retranché de campagne (type camp romain), de Mordred, avait été édifié au sommet d'une colline et occupait un espace assez important.
De plus ce camp était placé à un endroit stratégique, puisqu'à la jonction de différentes voies de passage...
Enfin ce camp était à égal distance de Camelot et du Gwynedd.

Mordred avait décidé d'établir son camp ici, dans l'attente de l'arrivée du gros de son armée venant d'Orcanie, des troupes d'Avallach et des druides guerriers de Gwyddion...

Le camp était donc très vaste mais faiblement fortifié.
Au centre de ce camp, encadré par une myriade de tentes de campagne, celle du généralissime, véritable centre nerveux de ce lieux...

Mais pour l'instant nul ne savait ou se trouvait le Prince d'Orcanie...

Invité

L'armée d'Avallach l'avait attendu, au pied d'une colline, là où il l'avait laissée. Le roi arriva en hâte et entra dans sa tente en compagnie de son fils aîné qui était dores et déjà voué à le suivre au combat. Il ne fallut guère longtemps au roi pour se préparer et enfiler son armure royal aux ornements argentées. Son épée maintenue par une lagnière de cuir à sa ceinture, son casque dans sa main droite, Avallach rejoignit l'extérieur où ses soldats et guerriers étaient rangés en collonne de six par troupe. Alvélion lui avait opté pour une armure d'acier. Abile de ses mains, il s'occuperait de commander les archers.

Avallach regarda fièrement son armée et fit seller son cheval. Quand il monta en selle, son armée se mit à chantonner une ballade qu'il connaissait fort bien. Ils demandaient, en coeur, grâce à dieu. Le peu de femmes qui avaient accompagnés les soldats, restèrent au camp où elles s'occuperaient de préparer des soins lors de leur retour. Sur ce, le roi des forêts, bientôt à nouveau roi du Gwynedd, lança l'ordre de rejoindre au plus vite le prince Mordred qui devait déjà sans doute s'impatienter.

Lorsque, enfin, le roi arriva avec ses troupes à l'endroit convenu, le prince n'était pas là ou ne semblait ne pas être là. Cela était vraiment inquiètant. Avallach lança des ordres à tout va, envoyant des éclaireurs chercher le prince. En attendant, il patienta, consterné, échangeant parfois des regards inquiet avec son fils aîné qui lui n'était vraiment pas à l'aise au milieu de cette tention grandissante.

Alors que le sergent du camp de Mordred et quelques soldats étaient occupés à abattre quelques arbres afin de s'en servir pour les fortifications, un éclaireur surgit soudain...

"Sergent!! Nous venons à l'instant d'appercevoir un camp militaire, rudimentaire, à quelques lieux d'ici, tout près de notre position!...

Le sergent réfléchit un petit moment puis déclara:

"Certainement le poste avancé du seigneur Avallach... Eclaireurs!! Avec moi! vous autres, continuez votre tache!...

Ainsi le sergent et les deux éclaireurs qui avaient repérés le campement d'Avallach, se dirigèrent ils vers celui ci au triple galop!

Arrivée à l'entrée du camp, le sergent se présenta ainsi aux gardes en faction:

"Soldats du Gwynedd!! Je suis un représentant de l'armée du prince Mordred! Je sollicite une entrevue avec monseigneur Avallach!...

Invité

Avallach avait préféré patienter à l'ombre d'un arbre où le soleil ne pouvait pas poser sur lui ses rayons brûlants. Lorsqu'enfin un homme du seigneur Mordred arriva et demanda à le voir, il répondit lui même à cet appel, sortant de l'ombre, les bras croisés.

"Alors mon brave, que fait donc le seigneur Mordred?" lança le roi tandis que le représentant se tournait et le salua d'un signe de la tête. Avallach impatient de connaître la réponse, attrapa un verre de vin et le présenta au soldat qui sans se faire prier le prit courtoisement.

Le sergent accepta la coupe que lui tendit Avallach, le remercia, but puis descendit de cheval... Le soldat s'inclina et commença:

Mon maître, le Prince, vous attend à son campement, non loin d'ici! Monseigneur...
Le seigneur Mordred est actuellement fort occupé à élaborer sa stratégie d'attaque, dans la tente de commandement, en compagnie de ses conseillers militaires...
Je pense que mon maître serait très heureux de pouvoir vous convier à participer à ce conseil de guerre!...Ainsi, en son nom, je vous propose de vous escortez jusqu'au camp ou vous pourrez rencontrer le Prince et prendre part à la séance du conseil!...Si tel est votre bon plaisir! messire!...

Le sergent s'inclina respectueusement...

Invité

Le prince Mordred avait du rencontrer quelques problèmes pour avoir quitté leur point de rendez-vous. Soit, Avallach accepta d'être escorté jusqu'au camp du prince où il serait convié et exposé aux plans de guerre. Le roi remercia le soldat d'avoir bien voulu l'informer et sans attendre, grimpa à nouveau sur sa monture ordonnant à son armée de reprendre la route jusqu'au nouveau point de rendez-vous. Alvélion rejoignit son père suivit d'une garde personnel et des archers. Avallach s'adressa à nouveau au soldat:

"Maintenant, si vous le voulez bien mon brave, montrez-nous le chemin et nous vous suivrons. Il me tarde de revoir le prince et d'élaborer en sa compagnie quelques plans qui nous porterons chance!"

Le soldat hocha la tête et ouvrit la voie. La fière armée du roi des forêts suivait, tout de même prête à faire face à une éventuelle attaque de bandits ou l'autre.

Le sergent escorta sans encombres le seigneur Avallach et ses hommes jusqu'au camp retranché de Mordred.

Puis la petite troupe pénétra dans le vaste camp, et après avoir remontés une véritable allée de tentes de campagne, celle ci stoppa devant la tente de commandement...

Lorsque le Prince apperçut le seigneur Avallach, il se précipita à sa rencontre:

Seigneur Avallach!! Qu'elle joie de vous revoir enfin!... Je vous attendait pour commencer le conseil de guerre...
Si vous voulez bien me suivre, nous allons nous instaler et débuter cette réunion!...

Ce faisant, Mordred invita Avallach à le précéder...

Invité

Au loin sur quelque colline se dessinèrent les silhouettes de trois cavaliers, deux étaient en armure alors que le troisième larron se confondait de loin avec la végétation ambiante, son manteau couleur de la terre et des forêts le recouvrant presque intégralement.
Une fois la compagnie arrivée dans l’enceinte du camps, le chevalier errant nommé Tungyr prit la tête et héla une sentinelle.

« Soldat, va donc quérir l’un de tes maîtres, je suis sir Tungyr et viens prêter main forte à messire Mordred en guise de respect pour sa chevalerie. »

Certes, le renfort d’un seul homme en tant de guerre pouvait paraître ridicule, mais peut importait. Dans la bataille, un cœur vaillant vaut mieux que mille pleutres.

Le soldat en question alla prévenir le capitaine Ganelon...
Celui ci arriva bien vite, en boitant, et déclara:

Bienvenue chevalier! Ainsi vous souhaitez préter main forte au Prince?!... Fort bien!
Votre soutien ne sera pas de trop!... Si vous voulez bien me suivre, je vais vous menez de ce pas à la tente de commandement de mon maître... Le conseil de guerre vient juste de débuter!...

Invité

A peine eut-il le temps (Avallach) de descendre de sa monture que le prince Mordred se précipita vers lui. Alvélion ne voyait pas d'un bonne oeil le prince et préfèrait rester en retrait, veillant attentivement sur son père. Avallach accepta avec joie de faire partie du conseil de guerre et entra donc dans la tente, suivit de Mordred. Une chaleur impitoyable acceuillit le roi qui s'efforça de garder la mine bonne devant les dignitaires du prince. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour qu'il porte le revers de sa main à son front, constatant que la sueur le gagnait. Soit! Il ferait avec, il se devait de rester concentrer. Il prit donc place dans un siège que lui avait proposé le seigneur Mordred, ainsi, ils pourraient tous ensemble présenter leurs idées au sujet de la récupèration du Gwynedd.

"Messires, je vous laisse les bons soins de commencer à exposer vos plans. Par contre je souhaiterais que mon fils aîné participe, c'est lui qui aura la charge de commander mes archers, etant lui même passé maître en dextéritée."

Avallach s'enfonça dans son siège et reprit:

"Bien sûr, je compte exposer mes plans à mon tour."

Mordred acquiésa d'un air entendu et commença:

Merci cher ami! Et il va s'en dire que votre fils est plus qu'invité à prendre part à notre conversation...
Et bien serviteurs, qu'attendez vous? Ne voyez vous pas que monseigneur Avallach meurt de soif?!...Du vin! de la bière! de l'hydromel!! vite!...

Pendant que les serviteurs du prince s'agitaient en tout sens, un des conseillers de Mordred s'approcha de son maître et lui glissa quelques môts à l'oreille... Le prince d'Orcanie écouta avec attention, réfléchit puis reprit la parôle:

Avant d'évoquer notre stratégie militaire en tant que tel, je souhaiterais, en guise de préalable, que nous élaborions ensemble la missive à adresser aux chefs saxons!
Ce message devra prendre la forme d'un ultimatum enjoignant les saxons à quitter le Gwynedd avant une semaine, sans quoi assaut leur sera donné!!... Nous nous mettrons donc en route dès demain, à l'aube et si notre messager ne revient pas ou avec une lettre de refus de la part de nos ennemis, nous engagerons le combat dès notre arrivée en votre royaume, seigneur!... Cela vous convient il?.. En ce cas je vous laisse le soin de dicter vous même les tèrmes de la missive à adresser aux saxons!
L'un de mes conseillers se chargeant de rédiger cette lettre...
Ensuite nous accolerons nos deux sceaux au message...

Mordred fit signe au "scribe" de se tenir prêt et sollicita Avallach du regard...

Invité

Avallach écouta attentivement sur le temps que son fils entra et le rejoignit. Le jeune prince s'installa et un verre de vin lui fut présenté. Le roi quant à lui ne cessait d'être attentif aux paroles de Mordred et préféra l'arrêter:

"Messire, rappellez-vous, les saxons ne sont plus les seuls occupants du Gwynedd. Comprenez, si il n'y avait eu qu'eux, je les aurais evidemment écrasé afin de regagner mon royaume. Hélas, comme je vous l'ai déjà expliqué lors du dîner que notre amie Gwendyd à organisé, un seigneur, sans doute l'un de mes cousins, a prit possession de mes terres. Il sera d'autant plus difficile de gagner la partie. Mais messire, avez-vous oublié?"

Je vois!... Veuillez m'excuser pour cet oublie injustifiable!! (hj: pale

)
Et bien la situation est donc plus complexe que je ne l'imaginais... Dans ce cas il ne nous reste plus qu'à rédiger deux missives. L'une à l'adresse de votre parent félon, si vous savez qui il est, ou vous tenterez de le raisonner et une autre aux chef suprème des saxons! Qu'en dites vous? Messire?!...

Ceci dit Mordred se tourna vers ses conseillers et les admonesta du regard, puis revint à Avallach...

Invité

(Excuse moi pour le temps que j'ai pris à répondre)

Le roi Avallach accepta une coupe de vin et se leva pour arriver à la hauteur du prince Mordred. Une fois devant lui, il prit un air grave et se tourna vers ses conseilliers.

"Je ne puis tenter de dissuader mon très cher cousin avec qui j'ai grandis ... Je ne doute plus que c'est lui et lui seul qui règne sur mon royaume. Depuis que nous sommes enfants, il a toujours essayé de me surpasser et aujourd'hui, il tentera de me détruire. Je suis pour la paix, alors vous avez raison, prince, envoyons lui une missive mais attendons nous à recevoir une réponse négative. Mon cousin n'est pas quelqu'un de diplomate. Il est fourbe, égoïste et sans scrupules. Pour ce qui est de l'armée Saxonne qui nous attends, je propose de faire une trêve. Il est temps que les Saxons et les Bretons cessent de se combattrent. N'est-ce pas?" dit-il en se tournant vers le prince en souriant. Il était convaincu que le jeune homme n'était pas de son avis et que de tuer quelques Saxons ne serait pas de refus.

( hj: excuses acceptées, capitaine Needa... Heu... Seigneur Avallach ! lol!

)

Un château de cartes qui s'effondre brutalement...
Voilà la vision qu'eu Mordred à l'écoute des paroles prononcées par Avallach. Un château de cartes au plutôt un plan patiemment et savamment élaboré et en passe d'être appliqué...
Alors oui, bien sur, ceci eu le don de déplaire au prince.
Mais celui ci n'en laissa rien paraitre et sa moue de dépit pouvait fort bien être perçue pour de la perpléxité...

Bien entendu seigneur! Assortissons cet avertissement d'une offre de trève... Bien que la réponse des saxons me paraisse elle aussi, hélas, plus que prévisible!...
Même si votre cousin reviens à la raison, les saxons le contraindrons à rester sur ses positions, et le conflit sera inévitable! Et combien même pourrions nous arracher une trève aux chefs saxons, si nous sommes forcés de combattre votre parent félon, ses alliés saxons ne resterons pas neutre et inactifs très longtemps!... Car les saxons étant un peuple de conquérants, il est illusoire de penser que nous pourrons un jour vivre en bon intélligence et en harmonie avec eux...
Ils veulent soumettrent toute la Bretagne et ne se contenterons jamis de quelques territoires disséminés sur l'île!...
Après votre royaume, c'est à la Bretagne toute entière que ces maudits saxons décideront de s'en prendre et mon devoir,... notre devoir est d'empécher cela! Par tout les moyens!!...

Mordred s'interrompit un moment, se servit une coupe de vin, interrogea Avallach du regard, puis poursuivit.

Bien sur, nous nous prévalerons du soutien du roi Arthur et de la Dame du Lac dans ces deux missives...
Pour ce qui est du plan de bataille éventuel, voici mon exposé général:
Je pense que nous devrions scinder nos forces en deux groupes distincts, dès notre arrivée en Gwynedd, dans ce cas je prendrais la responsabilité d'engager en premier le combat, fixant les ennemis à un endroit bien précis. Si possible près des côtes.
Il ne vous restera plus qu'à contourner les lignes ennemis et les prendre à revers puis en tenaille, avec mes troupes!
Et enfin les acculer à la mer et les écraser totalement!
Pour ce qui est du déroulement de la bataille en tant que tel, je compte agir en quatre temps:

- Premièrement, harceler et amoindrir les forces ennemies avec les unitées d'archers et nos balistes. Ce qui provequera surement une réaction de leur part, sans doute une charge de cavalerie...

- Ensuite je disposerais mes fantassins en carrés, et ceux ci munis de lances robustes arriveront sans trop de mal à contenirent puis repousser les cavaliers ennemis...

- Ceci fait mes propres cavaliers (une première vague) se lancerons à la poursuite des ennemis en fuite et les écraserons!
Mais se heurteront immanquablement à la piètaille ennemie...

-Aussi une seconde vague de cavalier et la plus grande partie de mon infanterie seront envoyés à la rencontre de l'ennemi afin de les submerger et de les défaire!

-Enfin à votre charge le soin d'arrivée le plus tot possible pour encercler l'ennemi, l'empécher de fuir, l'acculer à la mer et finalement l'anéantire !!...

Mordred arbora un sourire triomphant et carnassier, puis lança à son allié gallois :

Qu'en pensez vous ? Cela vous parait il viable?
Cela vous convient il?!.. Seigneur!...

( hj: tu voulais qu'on accélère la cadence ? c'est fait !! Wink

)

Invité

(Désolée, débutante en stratègie ^^)

Avallach acquieca, sachant bien que les Saxons n'accepteraient pas aussi facilement un traîté ni même une paix durable. Ils étaient bien trop barbares pour cela et les richesses de la Bretagne les attireraient sans aucun doute. Bien que le roi voulait absolument éviter un bain de sang, il n'avait trop le choix que de déclarer une bataille qui s'annonçait déjà sanglante. Il chercha son fils du regard qui lui rendit un regard complètement dur. Alvélion avait toujours souhaité pouvoir térasser les Saxons et son goût pour la guerre devenait bien trop grand de jours en jours. Le roi craignait surtout que son fils devienne un mauvais héritier et qu'il se livre à des choses dépassant le domaine de la barbarie. Tandis que Alvélion se levait pour rejoindre le prince Mordred, Avallach l'interrogea du regard, soupirant. Son fils aîné s'exclama:

"Père, je suis d'accord avec le prince Mordred. Ses plans sont judicieux. Grâce à lui nous serons menés à la victoire! Je réserves les flèches de mon arc à ces chiens de Saxons, qu'ils périssent. Et puis le prince à raison, une trève ne servirait à rien, ils ne sont pas civilisés."

Se résignant, Avallach hocha la tête et fit part des plans qu'il réservait à la horde et bien sûr à son très aimé cousin.

"Bien. Voici mes plans:

Quelques uns de mes archers, commandés par Alvélion, se positionneront en retrait, sur une petite colline. Ils seront en sécurité jusqu'à ce que l'ennemi réagissent. Nous les harceleront, faisant le plus de morts possible. Ensuite, vos cavaliers se chargeront de pietiner l'ennemi tandis qu'une petite troupe de mes soldats armés de leurs épées et boucliers, câchés dans la forêt, attaqueront les archers Saxons de pleins fouet. Sur ce temps, mes hommes se joindront aux vôtres et chargeront pour accentuer l'attaque et repousser l'ennemi. Mes cavaliers se positionneront derrière l'armée ennemie sur le temps que celle-ci est distraite et chargera, livrant les Saxons à la mort. Le restant de mes archers attaquerons les fuyards sur le temps que mes soldats les rattrapent."

Le roi bu une gorgée de vin et retourna s'asseoir dans son siège, dévisageant son fils. Il reprit:

"Le bain de sang est inévitable. Les barbares n'allègerons pas nos pertes. Cependant ils ne réflechissent pas et sont beaucoup trop désordonnés à la bataille. Ce qui est un plus pour nous."

Invité

Et ce fut au dernier mot du prince que Greldinard entra dans la tente, tenant son casque en forme de crâne sous son bras, il bombait le torse et avait fait reluire son armure pour se rendre plus...présentable...
Le guerrier noir s'avança et se disposa derrière le prince...et parla d'une voix sombre et brutale...

"...bon plan mon seigneur...avec votre stratégie...la loyauté de votre...ami...et ma force...je doute qu'un seul saxons ne s'en sort en vie..."

Pour Greldinard...la question ne se posait pas...il y allait avoir combat...non pas qu'il connaisait bien les saxons...mais pour lui...il devait y avoir combat...et si les saxons ne se lançait pas dans le combat...ce serait Greld qui viendrait les cherché...

Il prit une corne d'hydromel à un serviteur sans même lui adresser un regard et attendis que son nouveau seigneur l'annonce...
Il avait tous entendus derrière le voile de la tente et entendais bien avoir une grande place dans ce plan...il étais le plus grand guerrier de cette troupe alors autant en profité...

Le guerrier noir croisa les bras et regarda l'homme devant le prince Mordred...

"...par contre...désolé de vous contredire...mais...je pense qu'il vaut mieux que vous restiez en retrait...laissez moi...heu...le seigneur Mordred attiré l'attention de ces barbare de Saxons...une fois la mêlée engagée...vous n'aurez plus qu'a attaqué par l'arrière...les barbare seront écrasé et pris entre deux armées...et alors nous serons sur de vaincre..."

Greld, qui avait remarqué qu'il avait parlé sans même en avoir le droit ferma la bouche d'un coup et baissa le torse devant l'invitez de son seigneur...

Mordred écouta le seigneur Avallach tout en aquiéssant,( il fut aussi très satisfait des paroles d'Alvélion a son endroit), losque son allié eut finit, le prince ajouta toutefois:

Votre plan consistant à harceler puis à fondre sur l'ennemi en plusieurs vagues est ma foi bon, mais ne peut se suffire à lui même!... Ce premier assaut ne devant être qu' un préalable à la bataille en tant que telle.
Une fois que nous aurons repoussés et acculés les forces enemies à la mer, grâce à votre plan, nous les encerclerons et les écraserons!!... Nous devrons également constituer une légère flotte afin d'intercepter les bateaux saxons qui essayeront de s'échapper à l'issue de la bataille!...

Le prince garda le silence un moment et comme la réponse d'Avallach tardait, Greldinard, qui venait de pénétrer dans la tente de commandement, prit la parole...

Mordred fronça les sourcils et s'avança vers sa nouvelle recrue...
Le prince commença par toiser Greld, aquiéssa en entendant son avis, puis se tourna vers Avallach.

Seigneur Avallach, je vous présente le chef de mon infanterie, le seigneur Greldinard, sans doute l'un des guerriers les plus puissant et donc l'un des plus efficace du royaume! Avec de tels soldats à nos côtés, nous ne pouvons pas perdre, cela va de soit!...
Au combat, il n'a pas d'égal! du moins d'égal connu...
Et ses propos sont plein de bon sens, l'enjeu de cet affrontement est tel, qu'il dépasse nos intérêts et nos personnes, nous avons le devoir de ne point trop nous exposer, afin de ne pas risquer d'être pris ou tués par l'ennemi!... Si cela arrivait, nos armée seraient défaites!... Immanquablement....

Avant de s'adresser de nouveau à Avallach, Mordred glissa quelque môt au guerrier noir :

Je me réjouis grandement de vous compter dans mes rangs...!

Puis déclara à l'attention d' Avallach :

Si vous estimez que ce plan de bataille convient, seigneur, nous alons maintenant clore ce conseil et commencer les préparatifs en vue de notre départ pour le Gwynedd...
Demain, dès l'aube!...

Invité

Un nouveau venu entra dans la tente où les seigneurs discutaient et élaboraient les plans de guerre. Il était costaud et l'image qu'il donnait était celle d'un ours. Son armure était également impressionnante. Il s'adressa au prince d'une façon brutale, sans politesse, s'approcha d'un serviteur et lui tira des mains la corne d'hydromel qu'il s'apprêtait à lui tendre. Décidément cet homme n'avait aucune manière. De plus, il se planta devant Avallach en croisant les bras sur sa poitrine, était-ce un défi? Il lui conseilla à sa manière de rester à l'écart de la bataille, cela, Avallach ne le pouvait. Celui-ci préfèra ne pas faire attention à ces manières déplaisantes et s'adressa au prince:

"Je m'en remets à vous Mordred. Vous êtes un fin stratège, je suis honoré de pouvoir combattre à vos côtés! Vos conseilles sont avisés"puis se tournant vers Greldinard, Avallach sourit et lui tendit son bras en signe de salut (façon guerrier):

"Quant à vous seigneur Greldinard, content de pouvoir vous compter parmis nous. Toutes aides sont les bienvenues et la vôtre nous fera sans aucun doute avancer! J'ai hâte de vous voir à l'oeuvre. Le prince sait choisir ses alliés, vous devez être bon."

Alvélion vint se positionner devant son père, toisant Greldinard à présent devant lui. Une étrange lueur brillait dans ses yeux, un peu comme de l'admiration. Il avait toujours rêvé pouvoir revêtir une telle armure, être un grand guerrier. Son père lui tapota l'épaule et lui murmura quelque chose à l'oreille. Le jeune prince salua Mordred et le nouveau venu puis sorti calmement.

"Vous attirez l'attention de mon fils, je ne serais pas surpris si il me demandait un jour de vous suivre, prince Mordred. Bref, je vais ordonner à mes hommes de se préparer afin d'être prêts à partir dès l'aube demain matin. Sur ce, veuillez m'excuser."

Le roi salua ses futurs amis et quitta la tente, se détendant enfin. Il rejoignit en hâte sa propre tente.

Merci Avallach!!...Et c'est donc entendu! nous enverrons les missives par faucons voyageurs dès demain matin, avant notre départ et nous nous mettrons en route. Si aucune réponse ne nous parvient avant notre arrivée en Gwynedd, nous engagerons immédiatement le combat!... Sur ce bonne nuit, mes seigneurs et à demain!...

Une fois Avallach et son fils partis, Mordred se tourna vers Greldinard, et s'adressa à lui :

Greldinard! J'ai encore quelques ordres et recommandations à vous donner! Instalez vous!..

Mordred abaissa la voix et commença à parler à son lieutenant sur le ton de la confidence:

Autant que vous le sachiez, nombre de chefs saxons ont été corrompu par mes soins et feront défection a leur seigneur pendant la bataille, certains même nous rallierons!
Donc veuillez faire la différence entre les véritables ennemis et les ralliés!! Ne faites ainsi aucun mal aux prisonniers, les saxons ne se rendent pas en général, donc se sera là preuve que ceux là sont nos alliés!! Mais aucune pitié pour ceux qui résisterons!!
Massacrez les tous, jusqu'au dernier!!...
Mais trouvez moi et capturez vivant le général en chef ennemie, neutralisez le sans lui causer de dommages important!!
Pour ça mes bourreaux s'en chargeront!!... Et trouvez le avant les soldats d' Avallach! Jouez des coudes si besoin est!...
Une erreur est si vite arrivée!... Et n'oubliez point, de la rapidité et de la puissance de frappe de ma piétaille (infanterie), dépend en grande partie notre victoire!! Nous devons submerger et écraser l'ennemi le plus vite possible et causer le maximum de dommages à l'adversaire! frappons les de terreur dès le début de l'engagement et nous triompheront aisément!!
Je veux voir l'herbe de ce champs de bataile disparaitre sous vos pas!! Et ses damnés saxons éparpillés un peu partout sur le sol, je veux que ce maudit terrain d'opération soit couvert et recouverts de ses vermines!!.... J'ai diit !!!!...

Mordred en proie à un accès d'excitation morbide, se tut, de peur d'être entendu à l'extérieure.... Il avait les traits tirés à l'extrème...

Invité

Greldinard serra le poignet d'Avalach car c'étais comme ça que les guerriers se reconnaissaient dans la lointaine calédonie...et le guerrier noir fit un sourire énigmatique a l'allié de son seigneur avant qu'il ne sorte suivit de son fils...et ce fut alors que le guerrier noir pu se détendre a son tour...
Il but une gorgée d'hydromel et fit un sourire amusé à Mordred...

"...allons...qui dit bataille dit guerrier...et dans une grande bataille il faut un grand guerrier...je cherche la gloire sur les champs de bataille...et pour cela il faut que je soit du coté des gagnants...mon sir…alors ne vous inquiétez pas…je tuerais tous ceux qui brandiront une arme entre moi et le chef saxons…et si vos hommes ne vont pas assez vite …je pense savoir comment les faire courir plus vite…quand a votre alliez…ne vous inquiétez pas…il n’approchera même pas du chef saxon…quand a joué des coudes…votre serviteur sait très bien faire cela…une erreur est si vite arrivé sur le champ de bataille…un coup perdu pourra très bien empêché un soldat trop zélé d’approchez ma proix…car a compté de cette seconde…je peut vous assurez que nul autre que moi ne battra ce pleutre…je vous le rapporterais…enchaînez et assommé…et croyez moi…il ne sera pas ma seul victime demain…au contraire…il sera le seul saxons qui se sera mis devant moi qui ne périra pas d’une mort violente…quand au saxons que vous aurez acheté…je les protégerait...aucun de vos hommes ne pourra faire de mal a saxons qui ont eu l’intelligences de nous rejoindre…car c’est une marque de goûts et de force mental peu commune…pas assez pour se montez au niveau de nos paysans et encore moins de mon prince…mais…assez pour que je retienne mon épée… "

Dit Greldinard en s'asseyant a son tour...il fit un sourire amusé en fermant les yeux…

"...le fils de votre convive est,pardonné moi l'expression si vous aimez votre ami,un très bon pion...il semble plus déterminé au combat que son père...mais...le plus important en réalité est que vous,sir Mordred, restez a l'arrière...car je doute pouvoir faire gardez les rangs aux hommes si il vous arrivait malheurs...pour ma part je ne fuis pas...et me retrouvez seul contre tous n'est pas une fatalité pour moi...mais...je n'aurais plus ce plaisir intense qui est de vous servir...monseigneur..."

Dit le guerrier noir en tendant sa coupe a sir Mordred...

"...alors...il ne me reste plus qu'a prouvez a la Bretagne entière que Greldinard est bien le plus grand guerrier qu'ai jamais foulé cette terre...et que le plus grand guerrier ne travaille que pour le plus grand prince..."

Greld fit un grand sourire avant de boire une autre gorgé...
Puis au bout de quelques minutes il se leva...

"...demain est un grand jour...si nous gagnons...vous aurez enfin ce que vous voulez le plus au monde...et moi de même...gloire et puissance seront nos récompense...et...de plus...la populace comprendra très vite que ses..."chevaliers" réputé invincible tremble devant les saxons...et c'est alors que le prince Mordred est sa puissante armée dont l'infanterie est dirigé par le puissant guerrier noir Greldinard se mettront devant les hordes saxonnes...et les mettrons en déroute...je vous laisse imaginez combien cette victoire va chamboulé la vision que les gens ont de vous et des chevaliers..."

Greld posa son verre sur la table avant de lancer un regard amusé alors qu'une servante sortait de la tente...
Sans un regard à Mordred, le guerrier noir se lécha les lèvres et dit après

"...mais cela...vous le savez sûrement...et...sachez que ou que vous alliez...temps que sur votre route se dresseront des guerriers...saxons, romains ou normand...mon épée sera toujours la pour protégez votre vie comme votre honneur..."

Le regard du géant se détourna alors de l'arrière train de la servante pour se poser alors dans les yeux du prince...

"...je le jure sur mon épée..."

Dit Greld avant de s'abaissé un peu devant Mordred...on pouvait voir qu'il voulait sortir vite...pourquoi?...quelle question?...pour courtisé la jolie servante tient donc!...

Mordred eu un sourire franc et massif (pour une fois...).

Merci mon ami!!... Agissez de la sorte et vous êtes riche!!... Mais je vous fait d'hors et déjà, entièrement confiance!!... Nous serons au Gwynedd dans quelques jours et nous n'aurons aucune peine à nous y couvrir de gloire!!...
Notre retour au manoir puis notre arrivée à Camelot seront alors triomphales!!!... Mais n'anticipont point, et concentrons sur les préparatifs!.. Allez ami Gredldinard, vous pouvez disposer!... Vous avez bien mérité de vous délasser un peu!...
Reposez vous bien et à tantôt !!...

Mordred laissa partir le géant avec un sourire entendu et se reservit une coupe de vin... Jamais il n'avait été aussi jouasse de toute sa jeune existence!

Invité

Les ordres fusaient de tout part, les hommes se pressaient, préparant armes et chevaux. Tandis que certains soldats revêtissaient leurs armures, d'autres discutaient avec les capitaines et commandants. Avallach qui s'était longuement préparé à la bataille, s'entraînant durement aux armes, s'était paré de sa plus belle armure. Lorsqu'il sortit de sa propre tente en compagnie de son fils aîné, ses soldats le saluèrent comme un seul homme. Il était temps que le roi montre à quel point cette bataille était importante à ses yeux. Il ordonna à l'un de ses lieutenant de préparer son cheval ainsi que son épée. Quand son fils apparut auprès de lui, il lui demanda de rester sagement auprès de ses archers. Une fois toutes ces choses faites, alors qu'il allait monter à cheval, l'un de ses éclaireurs lui rapporta la missive que Mordred et lui même avait envoyé à l'ennemi afin qu'une trève soit envisageable. Le roi comprit et une terrible grimaçe fit place au sourire qu'il portait habituellement.

"Très bien! Très biiien!! Brûlez cette missive et hâtez-vous de vous préparer! Ces barbares seront châtiés comme il se doit. Par mon épée, je le jure devant dieu!"

En colère, il jura à voix basse et rejoignit la tête de ses troupes:

"Soldats! Guerriers! Frères d'armes! Dès aujourd'hui nous partons pour le Gwynedd, notre patrie de toujours. Une terre trop longtemps abandonnée aux mains de ces scélérats de barbares. Aujourd'hui, nous écraserons leur force et nous triompherons! Gloire au Gwynedd, aux forêts des Galles et aux Orcanies! Pour la Bretagne!"

Les hommes se mirent à crier de toutes leurs tripes, entonnant un chant breton très ancien sur le temps que les troupes se préparaient à ouvrir la marche. Avallach envoya l'un de ses serviteurs chercher Mordred afin que celui-ci l'accompagne.

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